La notion de temps est présente constamment : course du soleil dans le ciel, défilé des secondes sur la montre…L'homme vit en fonction du temps qui passe. Le temps semble cependant avoir fait l'objet d'une mise au point préalable, la durée d'une seconde, d'une minute, d'une heure étant identique partout. Toutefois si deux personnes sont privées de leur montre et qu'on leur demande d'évaluer sans repère une durée déterminée, chacune répondra différemment en se fiant à son intuition intérieure, et en indiquant un temps qui sera probablement erroné. Si donc dans un premier temps le temps semble être une notion indépendante de l'homme, universelle, il semble aussi exister un temps plus subjectif, intérieur à l'homme. Cependant, ne peut-on pas dépasser cette rupture entre intériorité et objectivité du temps pour parvenir à une conciliation ?
[...] Le temps est-il en nous ou hors de nous ? La notion de temps est présente constamment : course du soleil dans le ciel, défilé des secondes sur la montre L'homme vit en fonction du temps qui passe. Le temps semble cependant avoir fait l'objet d'une mise au point préalable, la durée d'une seconde, d'une minute, d'une heure étant identique partout. Toutefois si deux personnes sont privées de leur montre et qu'on leur demande d'évaluer sans repère une durée déterminée, chacune répondra différemment en se fiant à son intuition intérieure, et en indiquant un temps qui sera probablement erroné. [...]
[...] Toutefois, toujours relativement à cette question de l'intériorité du temps, ne peut-on pas affirmer que le fait même d'avoir mesuré un temps objectif à des fins pratiques (vie en société, sciences ) a introduit dans ce temps une part de subjectivité ? En effet, en intervenant sur le temps naturel, l'homme n'a pas montré son éternel désir de tout contrôler et de laisser la marque de son passage partout où il passe ? [...]
[...] Le présent des choses passées, c'est la mémoire ; le présent des choses présentes, c'est la vision directe ; le présent des choses futures, c'est l'attente. »Toutefois si la conscience est prise dans un temps objectif, comment peut-elle constater le changement ? Le problème se pose si l'on considère l'existence d'un temps en nous et hors de nous. Il faut donc rappeler que selon Aristote, le temps est mesure du mouvement (selon la quantité, la qualité, le lieu, et l'espèce). L'homme peut donc ces changements dus au temps (comme le vieillissement par exemple). [...]
[...] La causalité fait intervenir les notions de cause et d'effet, l'une étant antérieure à l'autre. La solution de Kant fait donc apparaître le temps comme propriété du sujet, condition a priori de la possibilité d'existence d'objets, de sujets, de sciences ; le temps est donc condition a priori de la perception. Ainsi, si dans un premier temps, le temps de la nature et celui de la conscience semblaient totalement incompatibles, Kant semble avoir fait jaillir une solution de compromis qui tient compte à la fois des aspects subjectifs du temps et de la conscience et de l'universalité du temps de la Nature. [...]
[...] C'est aussi le temps de la biologie et de l'expérience, le temps de l'antériorité d'une action par rapport à une autre, permettant les observations de type cause-conséquence. C'est le temps de l'action, de l'efficacité, et de la causalité, à laquelle l'homme est lui –même soumis, le temps de la succession des faits. Pourtant il semble qu'une représentation plus abstraite du temps ait été nécessaire à l'homme (montres, horloges et autres instruments permettant de matérialiser le temps). Si l'homme a spatialisé le temps c'est qu'il avait besoin de prendre conscience du temps comme vécu. Opposé au temps objectif, il existe donc un temps plus subjectif. [...]
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