Dissertation de Philosophie ayant pour sujet : "Le temps est-il essentiellement destructeur ?". Présence de la biographie et de la bibliographie de tous les philosophes cités (Freud, Bergson, Hegel, Nietzsche...).
[...] Son retour conscient et réfléchi aux données de l'intuition influença notamment Péguy et Proust. Matière et Mémoire (1896) ; Le Rire (1900) ; L'évolution créatrice (1907) ; Les Deux sources de la morale et de la religion (1932). Prix Nobel de la littérature en 1927. Hegel, Georg Wilhelm Friedrich (1770-1831) : Philosophe allemand. C'est dans son système, l'idéalisme absolu que l'histoire devient la dimension essentielle de tout : rien ne se présente initialement comme achevé, tout doit se transformer pour devenir, à la fin de son histoire, ce qu'il doit être. [...]
[...] Ainsi, si je m'ennuie, le temps ne passe pas. Si je mesure la portée de mes actes, le remords me maintient dans le passé. C'est ce que montre Freud: "c'est de réminiscences que souffre l'hystérique". Il refoule certains souvenirs coupables et se rend malade de ses souvenirs. L'homme devient ainsi prisonnier de son passé. On peut aussi penser à d'autres formes de poids: promesse, fidélité, contrat. Dans tous les cas, il s'agit d'un passé qui ne passe pas et qui donc n'est pas détruit. [...]
[...] Puisque la notion de temps ne vaut que pour une conscience, quelle doit être la conscience humaine du temps? III. Quelle valeur l'home doit-il donner au temps pour qu'il devienne ce qui lui permet de réaliser son humanité? Le mot essence prend ici la signification de valeur: que doit être le temps pour l'homme, pour une vie authentiquement humaine? a. L'essence du temps, fonder l'être: - Il serait contradictoire d'identifier essence et destruction: le mot essence suggère l'idée de fondement, et ce qui fonde, c'est ce qui rend possible. [...]
[...] L'Histoire est orientée par la manifestation d'une Raison universelle, qui ne peut advenir qu'après la traversée de multiples contradictions. Rompant avec la tradition philosophe, Hegel considère que toute contradiction (vrai-faux, être-néant, sensible-intellectuel) est temporaire ; sa dialectique, loi du réel et de la pensée permet de saisir comment une succession de négations partielles autorise le développement de toute existence. Affirmer et nier sont ainsi les deux faces d'une même opération : le devenir. Ce devenir concerne autant les idées que le concret : en fait, l'idée anime le concret et s'y réalise (il n'y a par exemple de liberté que s'incarnant dans des hommes). [...]
[...] Le temps lui- même n'est-il pas aussi et tout autant autre chose? II. La destruction du temps n'est peut-être pas essentielle. Ainsi on peut voir dans la mémoire humaine - et dans le temps lui-même - durée, conservation et poids de ce qui n'est pas toujours détruit. a. Le temps comme durée, la conscience comme "pont jeté entre le passé et l'avenir": Ainsi, l'homme est conscience donne une épaisseur de durée au temps présent. Bergson identifie même la conscience au temps lui-même: le temps est durée, la conscience est "mémoire et anticipation": elle relie le passé à l'avenir, maintenant une tension entre les instants qui se succèdent, véritable "pont jeté entre le passé" et l'avenir". [...]
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