Dissertation de Philosophie entièrement rédigée (niveau Terminale) répondant à la question suivante : "Le temps est-il essentiellement destructeur ?". Analyse de l'impact du temps sur l'homme et son environnement. Réflexion sur les bénéfices que procure le temps.
[...] Conclusion Ainsi le temps peut-il apparaître sous deux aspects différents. Il détruit, certes, mais commence avant par construire ; l'impact qu'il aura sur nous dépendra alors de la manière dont nous le percevrons, dépendra de notre façon de l'appréhender. Essayer de lutter contre semble en effet impossible, il semble alors plus judicieux d'essayer de s'y accorder. Le temps finit par détruire peu à peu ce qui existe mais c'est également grâce à lui que l'avenir peut exister, que des nouveautés peuvent voir le jour, que nous pouvons évoluer ; il paraît donc erroné de dire que le temps est essentiellement destructeur. [...]
[...] Ne nous détruisons-nous pas en effet nous-mêmes plus que le temps ne nous altère en cherchant constamment à lutter contre ce temps, en se laissant cancériser par l'idée qu'il nous détruit? N'est-ce pas alors surtout l'idée, le concept de temps qui nous détruit et non plus le temps qui passe en lui-même? L'homme ne devrait-il pas accepter le temps pour ne pas souffrir de ses effets négatifs? Ne devrait-il pas apprendre à concilier sa vie avec le temps et concentrer ses efforts à faire ressortir les bénéfices que le temps peut présenter? [...]
[...] Le temps est-il essentiellement destructeur ? Introduction L‘avenir est ce qu'il y a de pire dans le présent» ; de cette affirmation de Flaubert ressort une certaine peur du temps qui passe, représenté par le futur, peur qui pourrait s'expliquer par la nature même du temps, insaisissable, incontrôlable, qui nous fait vieillir et contre lequel nous ne pouvons rien. Le présent n'est en effet qu'un moment donné qui se transforme immédiatement en passé et nous conduit sans cesse vers l'avenir. [...]
[...] Il nous marque, jusqu'à nous conduire à la mort, symbole même de la destruction, il est responsable de notre usure et de celle de ce qui nous entoure ; peut- être est-ce de cet aspect destructeur même que naît ce désir d'éternité considéré comme un idéal, qui serait alors une manière de contrer le temps. Le temps, bien qu'il nous donne, reprend en effet à chaque instant, les moments de joie disparaissent ainsi, les sentiments meurent ou diminuent avec lui. Il est impossible de faire revivre un passé qui s'est éteint, il ne reste alors que la nostalgie de ce passé, nostalgie souvent douloureuse. [...]
[...] Il est en effet incapable de le contrôler, le temps est irréversible et nous ne pouvons rien contre cela. Il est également impossible de l'arrêter, notre nature nous pousse souvent à aller le plus loin possible dans nos découvertes, dans nos réussites, et le temps sera alors la première difficulté que nous rencontrerons, s'il est le seul à pouvoir nous y conduire il sera également ce qui nous empêchera d'aller à l'aboutissement de nos recherches. II] Mais il est aussi bénéfique parce qu'il permet de construire La linéarité du temps peut, cependant, aussi nous conduire vers l'aboutissement que nous espérions. [...]
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