Au début du XIXe siècle, les travaux des physiciens André-Marie Ampère et Michael Faraday dans le domaine de l'électromagnétisme montrent les trois éléments suivants :
- un courant électrique peut créer un champ magnétique.
- un champ magnétique peut créer un courant électrique.
- modifier un champ magnétique modifie aussi le champ électrique qui lui est associé
Or, il est relativement facile de modifier un champ magnétique : il suffit de déplacer l'aimant qui le crée (...)
[...] Au début du xixe siècle, les travaux des physiciens André-Marie Ampère et Michael Faraday dans le domaine de l'électromagnétisme montrent les trois éléments suivants : un courant électrique peut créer un champ magnétique ; un champ magnétique peut créer un courant électrique ; modifier un champ magnétique modifie aussi le champ électrique qui lui est associé. Or, il est relativement facile de modifier un champ magnétique : il suffit de déplacer l'aimant qui le crée. En théorie donc, les propriétés de l'électromagnétisme montrent qu'il est possible de transporter un signal sous la forme d'un courant électrique le long d'un fil conducteur. Pour coder le signal, il suffit de modifier le champ magnétique d'une certaine manière. À l'autre bout du fil, le champ magnétique sera modifié exactement de la même manière pour obtenir le signal d'origine. [...]
[...] En 1923, l'ingénieur écossais John Logie Baird dépose le brevet de son Televisor. Entre 1923 et 1929, il multiplie les expériences et améliore son système jusqu'à obtenir et transmettre des images certes grossières, mais reconnaissables. Il fonde un studio à Londres, le premier à diffuser, via les ondes radio, de véritables émissions télévisées à partir de 1929 : la télévision, de l'émission à la réception, est née. En France, l'ingénieur René Barthélemy, alors responsable de la station de radio de la tour Eiffel, perfectionne le système de Baird et effectue quelques expériences de transmissions télévisées. [...]
[...] Les premières communications ont une portée assez faible, la voix s'affaiblissant rapidement à mesure que le signal voyage le long du fil. Des relais, coûteux et moyennement efficaces, sont tout d'abord installés. Ils sont remplacés en 1906 par les premiers amplificateurs (la triode de l'Américain Lee de Forest) : l'extension du réseau ne semble plus avoir de limites. Rapidement, le téléphone est victime de son succès et d'une infrastructure de départ un peu étroite. La multiplication des lignes impose d'installer des standards où des opérateurs (principalement des opératrices) travaillent à mettre en relation les fils pour connecter les abonnés entre eux. [...]
[...] Cependant, la définition de l'image obtenue est encore beaucoup trop faible. Il faut attendre 1923, avec la mise au point par le Russe Wladimir Kosma Zworykin de l'iconoscope (premier tube électronique analyseur d'images) et du kinescope (premier tube électronique de visualisation), pour que le principe du balayage électronique puisse s'imposer dans la pratique. Les images télévisées modernes reposent toujours aujourd'hui sur ce principe : un faisceau d'électrons balaye l'image horizontalement de gauche à droite, puis ligne par ligne (en France, l'image est composée de 625 lignes de 700 points ; certains pays ont adopté d'autres standards). [...]
[...] XV- Les évolutions de la télévision Les principes de base de la télévision sont restés les mêmes depuis ses véritables débuts, dans les années 1920-1930. De nombreux progrès technologiques ont cependant été faits, mais ces évolutions sont lentes à s'imposer, notamment parce qu'il y a beaucoup de postes installés dans le monde, et que leur renouvellement prend du temps. Parmi les principales évolutions, on peut citer : la multiplication des chaînes, et le passage d'une programmation généraliste à une programmation plus thématique, avec notamment des chaînes spécialisées dans des créneaux très particuliers (information, météo, cinéma, séries télévisées, etc.) ; la création de chaînes privées payantes ; l'amélioration générale de l'image et du son (haute définition, numérique) ; l'apparition des écrans plats, qui prennent moins de place et offrent une qualité d'image proche de celle du cinéma ; la diffusion par câble (en particulier en ville), par satellite ou via la prise téléphonique et le réseau Internet (avec une connexion haut débit) : ces trois modes de diffusion concurrentiels permettent notamment d'éviter les problèmes de réception (dus à la présence de nombreux immeubles qui brouillent parfois le signal) et une diffusion en plusieurs langues pour un même programme. [...]
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