La technologie est-elle synonyme de progrès ?

Thèmes abordés

Technologie, synonyme de progrès, évolution de l'homme, transports modernes, mondialisation, espérance de vie, ère de la communication, invention du nucléaire, pollution de la planète, techniques modernes, manipulations génétiques

Résumé du document

Depuis la préhistoire, la technique fait partie intégrante de l'histoire de l'humanité. Il est impossible de ne pas en tenir compte pour ceux qui étudient l'évolution de l'homme. La technologie est-elle cependant synonyme de progrès ? On pourrait le croire si on écoute l'opinion communément admise par la société qui valorise tout ce qui est moderne. Mais qu'en est-il réellement ? Peut-on affirmer que la technique est elle-même devenue progrès ? Nous étudierons d'abord la question de savoir si l'évolution de la technologie contribue à un réel progrès de l'humanité, nous évoquerons ensuite les problèmes qu'elle pose, et nous terminerons en affinant la question du lien entre technique et progrès.

Extraits

[...] Pour certains, la technique n'est pas synonyme de progrès. Au contraire, elle constituerait une régression pour l'homme, voire même un danger. On peut penser à l'écrivain Mary Shelley qui, au XIXe siècle, dans « Frankenstein », met en scène une créature se retournant contre son inventeur et le conduisant à sa perte. Il s'agissait de mettre en garde l'homme contre le développement des inventions, qui peuvent, in fine, se retourner contre lui. Vision prophétique ou crainte non fondée ? Pour se faire une opinion, il convient d'examiner plus attentivement l'impact de la technologie sur la vie moderne. [...]

[...] La technologie est-elle synonyme de progrès ? Depuis la préhistoire, la technique fait partie intégrante de l'histoire de l'humanité. Il est impossible de ne pas en tenir compte pour ceux qui étudient l'évolution de l'homme. La technologie est-elle cependant synonyme de progrès ? On pourrait le croire si on écoute l'opinion communément admise par la société qui valorise tout ce qui est moderne. Mais qu'en est- il réellement ? Peut-on affirmer que la technique est elle-même devenue progrès ? Nous étudierons d'abord la question de savoir si l'évolution de la technologie contribue à un réel progrès de l'humanité, nous évoquerons ensuite les problèmes qu'elle pose, et nous terminerons en affinant la question du lien entre technique et progrès. [...]

[...] La machine a en effet permis à l'homme de gagner du temps en travaillant à sa place. Depuis l'invention du silex jusqu'à l'utilisation d'Internet, on ne peut que constater l'immense chemin parcouru. Tout va plus vite : grâce aux moyens de transport modernes, un voyage à l'autre bout du monde, qui devait prendre plusieurs mois il y a quelques siècles, peut s'effectuer en quelques heures. En outre, l'espérance de vie de l'être humain a fortement augmenté grâce aux progrès de la recherche et des pratiques médicales, tributaires des progrès de la technique. [...]

[...] De même, l'industrie du pétrole, si elle a amélioré les conditions de vie, a toutefois été à l'origine de quelques-unes des plus grandes catastrophes écologiques. Le développement de la technologie pose des problèmes pour la préservation de notre monde, et son développement anarchique entraîne la pollution et la destruction du milieu naturel. Il est donc difficile d'affirmer que la technique est elle-même devenue le progrès même si cet avis semble être partagé par la plus grande partie de la population. III. Quel lien entre la technique et le progrès ? Faut-il dès lors condamner la technique ? [...]

[...] Celle-ci est-elle synonyme de progrès ou de régression pour l'homme ? Cette question n'a pas de sens, car la technologie dépend en réalité de ce que l'homme en fait. La technique n'est pas bonne ou mauvaise en elle-même, tout dépend des intentions de l'être humain. Il convient donc de distinguer le progrès technique et le progrès moral. Notre société a mis beaucoup d'espoir dans les manipulations génétiques. Celles-ci permettraient de soigner de nombreuses maladies et de guérir des patients considérés jusque-là comme incurables. [...]