Travail, liberté, évolution, technique, dépendance, nature humaine, création
La technique renvoie à tous les moyens inventés par les hommes et utilisés pour produire des résultats jugés utiles. Il est courant d'entendre dire que le développement des techniques, souvent assimilé au progrès technologique, nous a permis d'être plus libres, c'est-à-dire d'être moins esclaves de la nature et des tâches ingrates que l'on doit accomplir pour survivre. Par la technique et son développement, l'homme libère toujours plus des contraintes. La technique permet à l'homme d'améliorer toujours plus ses conditions de vie et de repousser toujours plus les limites. Par définition, le progrès technique libère. Cette libération est en même temps son motif, son but, son moteur.
[...] Les instruments fabriqués intelligemment transforment l'utilisateur lui-même en élargissant le registre de ses compétences et de ses possibilités d'action, en l'invitant à faire de ces instruments un usage novateur, créateur, original. En ce sens, l'univers technique qui entoure l'homme va dans le sens de sa liberté. ( Bergson Perte de liberté Cependant, le pouvoir que les techniques ont pris sur notre vie n'est-il pas redoutable et ne comporte-t-il pas de nombreux risques, notamment celui de perdre notre liberté ? Le développement des techniques ne risque-t-il pas de nous rendre en contrepartie dépendants, incapables de vivre sans technique ? [...]
[...] En ce sens, le travail ouvre la voie de la liberté par le dépassement des obstacles et des contraintes naturelles qu'il permet. Toutefois, dans les sociétés modernes, le travail se divise et se répartit entre des coopérateurs. Chacun accomplit toujours le même genre de travail et acquiert une compétence particulière et adaptée à la tâche qui lui est assignée. Ainsi, le travail est divisé, notamment entre le travail intellectuel, qui consiste en la conception du plan et du but à atteindre, et le travail manuel qu'est l'accomplissement d'un plan. [...]
[...] La technique n'est plus un projet dont l'homme serait encore la maître : elle est bien plutôt la façon dont l'homme moderne se comprend lui-même et comprend le monde. Mais est-ce les techniques elles-mêmes que nous devons craindre ? Une fois de plus, nous voyons qu'il n'y a pas forcément lieu de "craindre les techniques" en elles-mêmes. Ce qui est en jeu, c'est notre relation aux techniques et l'usage que nous en faisons. Le développement des techniques pourrait permettre à l'homme d'accroître sa liberté en arrivant à le maîtriser, à en faire un bon usage. [...]
[...] Le sociologue Friedmann parle en 1964, de "travail en miettes". Il y a une parcellisation, un émiettement du travail qui nous dispense d'être technicien car on active des mécanismes sans les comprendre. Sur une chaîne de motagne, les travail est déqualifié et les tâches séparées n'ont plus de snes, elles ne réclament plus aucune compétencés. Le travail rpoduit un effet d'abrutissement. Le travail devient absurde pour l'ouvrier qui ne comprend pas ce qu'il fait et qui ne voit plus aucun intérêt dans son travail. [...]
[...] Ainsi, la question est : par quoi l'usage des techniques doit-il être réglé ? [...]
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