Le mot « technique », en latin technicus, vient du grec tekhnê qui signifie « métier, procédé, technique ». La technique désigne l'ensemble des procédés employés pour produire une oeuvre ou obtenir un résultat déterminé. Ce sont des procédés méthodiques fondés sur des connaissances scientifiques, employés à la production. Le mot libérateur vient lui du latin liberator (...)
[...] Par ailleurs, n'étant pas douée de conscience, d'intelligence, n'étant pas humaine, la technique n'est pas réellement contrôlable, elle est faillible et peut ne plus répondre aux attentes de celui qui l'utilise. Ainsi, la technique devient paradoxale, alors qu'elle peut être libératrice, elle est parfois dangereuse pour l'homme. En effet, l'homme n'est jamais assurer que le procédé que lui, être faillible, utilise, aura et donnera le résultat qu'il espère. Par ailleurs, les récentes techniques pourraient avoir la conséquence d'éloigner les hommes les uns des autres, créer de nouveaux risques pour lui ou encore réduire son rôle et son importance dans la société. Ainsi, aujourd'hui, les techniques font parfois perdre des emplois. [...]
[...] Est libérateur ce qui libère, c'est-à-dire ce qui affranchi d'une servitude. On va donc se demander ici si l'ensemble des procédés employés pour produire une œuvre ou obtenir un résultat permettent de s'affranchir des servitudes. La technique peut apparaître comme utile et nécessaire car elle améliore le quotidien des hommes. Mais parfois, elle mène l'homme à sa perte. Malgré tout, on imagine mal une société sans technique. Dans une première partie, on examinera la thèse selon laquelle la technique est libératrice. [...]
[...] En ce sens, la technique n'est pas libératrice, elle contraint l'homme et le place en difficulté. On peut également citer en exemple les moyens de transport dont les avantages sont indéniables. Cependant, ils ne sont pas sans risque tant sont nombreux les accidents, quelquefois mortels, qui sont liés aux moyens de transport. Dans le même ordre d'idée, Internet a éloigné les hommes qui ont aujourd'hui tendance à communiquer plus par l'intermédiaire d'un ordinateur que face-à-face. Enfin, le taylorisme qui est une méthode d'organisation scientifique du travail industriel, par l'utilisation maximale de l'outillage et la suppression des gestes inutiles, a contribuer à machiner l'homme, condamné à produire tout le long de la journée le même type de geste. [...]
[...] En ce sens, on peut voir que la découverte du feu et son utilisation ont été un grand pas dans l'évolution de l'homme. Alors que l'homme avait une alimentation des plus limitées auparavant, le feu lui a permit de cuire ses aliments. Il a pu ainsi consommer de la viande cuite, varier son alimentation, et améliorer une dentition qui s'est adaptée à la technique pour qu'il puisse, au mieux, en profiter. La technique apparaît donc clairement comme libératrice du fait de ses bienfaits pour l'homme. Elle lui permet de passer des caps, des obstacles, qui semblent indépassables et auxquels l'organisme peut s'adapter. [...]
[...] La télévision est également un élément qui nous rend prisonnier du fait de son impact indéniable. Ainsi, quand l'homme touche à la technique, il ne peut plus s'en passer. On a examiné ici la question de savoir si la technique pouvait être considérée comme libératrice. Après avoir étudié l'idée selon laquelle la technique a considérablement améliorer la quotidien des hommes, on a vu qu'elle n'a pas que des côtés positifs. Enfin, nous avons remarqué que l'homme en est en fait totalement dépendant. [...]
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