C'est un fait, les sociétés humaines ne cessent d'évoluer au cours du temps de même que leurs besoins : on a assisté à un stade où l'homme s'adaptait à son environnement, puis avec l'âge industriel à une phase où il adaptait la nature à ses besoins pour enfin vivre une période où l'homme est devenu indépendant des contraintes de son milieu et peut même créer un monde nouveau, virtuel. Plus on avance dans le temps et plus les progrès sont rapides (...)
[...] Le besoin en technique croit donc exponentiellement. Le progrès de la technique produit aussi la possibilité de nous détruire nous-même (bombes) et par conséquent la possibilité de se détruire elle-même. Le retour en arrière étant impossible, les besoins actuels nécessitant une réponse et ne pouvant plus être négligés, la symbiose entre l'homme et son environnement n'étant actuellement qu'au niveau de l'utopie, l'homme est contraint de compter sur les progrès technique futurs afin de résoudre les interrogations soulevées par le développement technique tel qu'il est à l'heure d'aujourd'hui. [...]
[...] Il ne peut donc stopper son envie d'invention. La technique est donc en progrès constant. Ce qui autrefois paraissait accessoire aujourd'hui devenu nécessaire. L'homme devient dépendant de sa technique et en veut toujours plus. L'apparition d'une nouvelle technique fait apparaître de nouveaux besoins qui nécessitent à leur tour des techniques pour y répondre. La technique engendre a technique permettant le développement de celle-ci. Ce perfectionnement de la technique semble ne pas avoir d'autre issue qu'elle-même et l'on ignore où elle peut nous mener. [...]
[...] La fatalité conduit donc à un développement de la technique. Ce principe a été utilisé par Smith qui pratiquait le travail à la chaine. L'individu devient alors un mécanisme du progrès, spécificité des sociétés humaines du à leur travail et donc à leur punition. Ceci peut conduire à l'aliénation du travailleur, qui se limite à une tache précise, et donc qui selon Marx ne travaille plus ni par soi-même (ne fait plus appel à sa pensée) ni pour soi-même: il travaille pour quelqu'un d'autre, un salaire. [...]
[...] Par la suite il va apprendre à maîtriser cet engin est enfin, il pourra confectionner le produit. La revitalisation d'un moyen technique nécessitant une grande connaissance du réel, de la nature, dans des domaines variés, le travail a vu la nécessite de se diviser afin de produire tous les objets techniques utiles. Les hommes se partagent donc les taches et chacun se spécialise dans un domaine. Le travailleur, produisant toujours les mêmes gestes, se spécialise dans la réalisation d'une technique. [...]
[...] Grâce à cette division du travail et du développement technique, tout est à la portée de l'homme, il peut créer des échanges, il développe sa nature sociable. De plus, la technique étant très performante, le travail étant moins prenant, l'homme peut aujourd'hui s'adonner à des loisirs, s'accorder du temps libre nécessaire à son développement propre , le praxis : le travail et la technique humanisent l'homme. Il peut développer ses qualités intellectuelles, l'humanité progresse. Ces progrès intellectuels pourront servir la technique afin de toujours plus s'éloigner de la fatalité du péché originel. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture