Les premiers arguments en faveur du géocentrisme sont philosophiques.
Déjà Platon (428-347 av J.C.) place la terre sphérique au centre de l'univers, entourée d'une sphère d'eau, d'air et de feu. Les étoiles se trouvent dans la partie supérieure de la sphère de feu alors que les 7 planètes évoluent dans une région intermédiaire. Toutes ces sphères tournent de manière uniforme autour d'un même axe.
Platon, philosophe nous présente sa propre conception du monde (...)
[...] Le monde céleste est le "monde supralunaire", car il se trouve "au-dessus de la lune Si la Lune est une frontière entre les deux mondes, c'est parce que, contrairement aux autres corps célestes, elle change de forme constamment. Dans le monde céleste, il n'y a pas de changement. Les corps célestes se meuvent toujours de la même manière. Ils ne naissent ni ne meurent. Le monde céleste est parfait. Si le monde céleste est parfait alors le seul mouvement possible pour les astres était de décrire un cercle parfait à vitesse constante autour de la Terre. [...]
[...] Le modèle héliocentrique Déjà au 3èm S av J.C., de Samos a affirmé que le Soleil était au centre de l'Univers et que tous les astres, à l'exception de la Lune, tournaient autour du Soleil. C'est ce qu'on appelle l'héliocentrisme. La Terre est donc en mouvement. Argument scientifique en faveur du mouvement de la Terre : le passager se trouvant dans une cale sans hublot d'un bateau ne peut pas dire si le bateau est en mouvement ou non. On peut donc ne pas ressentir le mouvement de la Terre. [...]
[...] Malgré quelques précurseurs, on attribue le modèle de l'héliocentrisme à Copernic. Ses résultats furent complétés par Galilée et Kepler. A partir du 17è cette conception scientifique de la représentation du monde s'impose. Le modèle géocentrique Les premiers arguments en faveur du géocentrisme sont philosophiques. Déjà Platon (428-347 av J.C.) place la terre sphérique au centre de l'univers, entourée d'une sphère d'eau, d'air et de feu. Les étoiles se trouvent dans la partie supérieure de la sphère de feu alors que les 7 planètes évoluent dans une région intermédiaire. [...]
[...] Il propose un modèle du système solaire mi-géocentrique, mi-héliocentrique selon lequel le Soleil et la Lune tournent autour de la terre, et les planètes autour du Soleil. Kepler reprend la théorie de Brahé et énonce trois lois du mouvement planétaire. Selon lui, les orbites des planètes autour du Soleil sont elliptiques. Il explique la préférence zodiacale en postulant que le mouvement des planètes ne se fait pas à vitesse constante. Plus la planète est éloignée du Soleil, plus elle met de temps à en faire le tour. [...]
[...] Pour lui, c'est une nouvelle preuve du système copernicien et un rejet de la théorie d'Aristote. Le Soleil étant au centre, et Vénus étant entre la Terre et le Soleil, sa surface illuminée vue depuis la Terre est constamment changeante en fonction de la position relative de la Terre et de Vénus. Dessin des phases de Vénus pas Galilée o La lune était jusqu'alors imaginée comme une grande sphère parfaite, sans imperfection ni rugosité à sa surface. Galilée observe des tâches solaires ce qui prouve que la surface de la lune n'est pas parfaite comme le pensait Aristote. [...]
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