L'Egypte, située au nord-est de l'Afrique, est traversée par un fleuve: le Nil. C'est à lui que l'Egypte doit son existence car il apporte le limon, ce qui rend la vallée fertile. Les études approfondies des scientifiques égyptiens et grecs (vivant en Egypte) ont permis à cette civilisation de se distinguer des autres par son mode de vie évolué. A partir de -3000 jusque -31 av J.C, date à laquelle les Romains ont envahi et contrôlé le berceau du Nil, les découvertes et innovations mathématiques ont permis d'améliorer et de structurer la vie égyptienne. Comment le système de numération égyptien a-t-il ordonné leur mode de vie? Nous étudierons tout d'abord les principes de la numération égyptienne, ensuite nous aborderons les améliorations de leur système agraire puis nous finirons par analyser l'astronomie et ses conséquences.
[...] Il y resta jusqu'à l'époque de l'Empereur Théodose Premier, qui ordonna la destruction complète du temple. Mais la crue du Nil, en envahissant la vallée et malgré l'apport du limon, a une conséquence moins appréciable qui est la destruction des limites des champs. B. Les dégâts de la crue du Nil et la réparation des problèmes La montée des eaux dans la vallée due à la crue du Nil n'ont pas que de bonnes conséquences comme l'apport du limon. En effet, elle provoque également de réels dégâts tels que la destruction des limites des terres. [...]
[...] L'astronomie Les sources concernant l'astronomie égyptienne sont très rares. En effet elles nous parviennent que par des gravures ou des papyrus présents dans des tombeaux pharaoniques. Leurs documents de travail ont tous disparu, nous avons très peu de connaissances sur leurs méthodes et les recherches pour arriver à leurs découvertes. Les scientifiques n'ont fait qu'émettre des hypothèses sur leurs travaux. A. Les calendriers Pour régler le problème d'irrégularité de la nature, il fallait aux Egyptiens une référence plus stable. Ils se tournèrent donc vers l'astronomie. [...]
[...] La coudée de terre figure une bande large de 100 coudées de long, soit une surface de 1/100è d'Aroure. Un arpenteur au moyen d'une" corde" (50mètres), étalonne la longueur d'un champ de blé. A la fin des moissons, deux fonctionnaires, le scribe des greniers, et le mesureur de grains mesuraient la récolte avec précision, afin de déterminer la part du cultivateur et la quantité de semence à réserver. Le volume des céréales était mesuré en Heka (soit environ 4,8 litres). Il est divisé en 10 Hin et 320 Ro (équivalent d'1 cuillerée). [...]
[...] On renouvelle cette opération jusqu'à obtenir le chiffre 1. Dans la deuxième colonne, on double l'autre nombre de la multiplication. On note le résultat en dessous de ce nombre. Puis on renouvelle cette opération avec le nombre que l'on a trouvé. On effectue ce calcul le même nombre de fois qu'il y a de ligne dans la première colonne. On obtient alors ce tableau. Ensuite on doit barrer toutes les lignes dont le nombre de la colonne de gauche est pair. [...]
[...] Notre système utilise le nombre π, qui est égal à environ Notre calcul serait alors le suivant : Aire(cercle) = πxR2= 3.1416 x 4.52 = 63.62 u2 Les Egyptiens, eux, avaient une méthode bien particulière. Ils calculaient l'air du carré à laquelle ils soustrayaient l'aire de 4 moitiés de petits carrés comme indiqué sur le dessin ci-dessus. Aire(cercle)=Aire(carré)-Aire(2 petits carrés)=9x9-(2x3x3)=81-18=63u2 Soit un pourcentage d'erreur noté : P(E)=(V(maxi)-V(mini)/moyenne)x100 63.62 63.31 )x100 = Nous pouvons donc en conclure que les Egyptiens se rapprochaient très fortement de notre valeur malgré la précarité de leurs moyens. [...]
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