La surveillance des ouvrages d'art d'hier à aujourd'hui

Résumé du document

De nos jours les ponts sont indispensables afin de franchir un obstacle et ainsi d'assurer le maintien du trafic routier. De nombreuses vies dépendent de la solidité d'un pont et le coût de réalisation de ceux-ci entraîne logiquement les acteurs de l'aménagement du territoire à pratiquer des vérifications des résistances mécaniques. Ceci est rendu possible grâce à plusieurs types de surveillance que nous allons découvrir. Les méthodes employées sont toutes pratiquées à notre époque, cependant certaines restent relativement peu utilisées notamment dans des ouvrages d'art dit classiques. En complément de la surveillance, une phase de traitement des problèmes peut être instaurée lorsque des dégâts sont constatés. Par le terme de surveillance, on entend l'examen de l'ouvrage face à des normes précises définies préalablement dans des cahiers des charges.

Extraits

[...] -La topométrie de haute surveillance : elle confirme que l'ouvrage est sécurisé à court terme c'est pourquoi cette topométrie est associé à un plan d'alerte au cas où il y aurait un problème. Comment utilisée la topométrie ? Il est possible d'utiliser deux types de réseaux pour la surveillance topométrique des ouvrages d'art : à référence absolue ou à mesures relatives. Le réseau à référence absolue est composé d'un maillage externe à l'ouvrage et à partir de ces points on détermine la position des différents points de mesures. [...]

[...] Après perçage du béton d'enrobage, on incorpore l'inhibiteur sous basse-pression. Les ultra-sons favorisent la pénétration du coulis dans toutes les microfissures en créant des dépressions et des surpressions au sain du béton. Trois phases distinctes se complètent : le perçage du béton d'enrobage, l'injection de la solution inhibitrice et le comblement des défauts du coulis de ciment. La présence de chlorures, d'oxygène et d'humidité entraînent une accélération de la corrosion. Or, elle gagne en volume ce qui provoque des fissurations du béton car elle exerce des tractions internes à celui-ci et le béton à une résistance très faible en traction. [...]

[...] La seconde couche est un microbéton bitumineux très compact et résistant à l'orniérage. Il est appliqué par couches de 2,5 cm d'épaisseur. Dans un ouvrage d'art, la partie des appuis représente un gros problème lorsque ceux-ci sont dégradés ou en mauvais état. Le remplacement des ces appuis nécessite alors le soulèvement du pont: -soulèvement par n verins associés à une seule pompe. Ne s'applique pas pour des ouvrages dont les réactions diffèrent entre les appuis d'une même ligne. -soulèvement par n verins associés à n pompes. [...]

[...] Toutes ces opérations conduisent à la bonne sécurité des usagers et la bonne fonctionnalité de l'ouvrage. II BIBLIOGRAPHIE Ressources internet: Sites du gouvernement français: http://www.piles.setra.equipement.gouv.fr/rubrique.php3?id_rubrique=1980 Site publié par le gouvernement. http://www.gironde.equipement.gouv.fr/article.php3?id_article_i2m.pdf Site publié par le gouvernement. http://www.setra.equipement.gouv.fr/Bulletins-Ouvrages-d-art,3055.html Mise à jour en novembre 2008. Document publié par la Sétra (services d'études sur les transports, les routes et leurs aménagements). http://portail.documentation.equipement.gouv.fr/dtrf/pdf/pj/Dtrf/0003/Dt rf-0003350/DT3350.pdf Sites d'entreprises d'ouvrage d'art: http://www.roctest.com/modules/AxialRealisation/img_repository/files/doc uments/APN_Ponts_Fr_ 13.11 _sec.pdf Mise à jour du Document publié par la société Roctest Telemac Smartec. Site eurovia français Sites divers et articles numériques http://polyrama.epfl.ch/art_p109_le_pont.html http://cat.inist.fr/?amodele=afficheN&cpsidt=15502675. [...]

[...] Le remplacement des goussets d'un pont métallique demande une technique particulière. Cette technique consiste en une élévation du tablier du pont grâce à des poutres et des barres d'acier hautement résistantes à la traction et s'appuyant sur les cordes inférieures et supérieures des poutres triangulées, permettant ainsi le remplacement des goussets. Le système de reprise des efforts est composé de deux colonnes prenant appui sur les cordes inférieures et supérieures. Le boulonnement des cornières de renfort en base de la poutre triangulée sur la corde inférieure assure le maintient de la géométrie des poutres triangulées. [...]