Le mot-clé de la question est le terme pouvoir. Ici pouvoir veut dire les possibilités de la conscience, ses capacités, ce qu'elle peut faire et ne pas faire. Nous pouvons aussi nous interroger sur ce qu'est la conscience ? Si l'on met ce mot en corrélation avec le terme pouvoir de la question, on peut se dire que la conscience permet de connaître ses propres pouvoirs, de les distinguer, de les analyser. C'est ces facultés qui nous permettent d'être nous-mêmes, d'avoir la capacité d'agir et de réfléchir. Cette conscience entraîne la certitude d'elle-même et donc son savoir. Cependant, cela nous permet-il de nous connaître mieux ? Est-ce que l'on a la capacité de se juger ou bien, à contrario, pouvons-nous nous surestimer ? Cette certitude, cette connaissance de notre conscience ne nous aveugle-t-elle pas ? Ou bien les pouvoirs de la conscience sont véridiques et permettent de mieux nous connaître, de mieux nous appréhender. Ou bien ces pouvoirs de la conscience ne sont pas lucides au point de nous aveugler et de nous surestimer.
[...] Sans cesse nous devons aller au-devant la vérité, sur notre conscience. L'expérience qui s'enrichit jour après jour doit nous permettre de raisonner de manière plus lucide, plus sereine pour que tous sujets apprennent ses limites et se connaissent mieux chaque jour. Le terme conscience n'est pas purement théorique ou psychologique, même si la connaissance de soi s'avère difficile, c'est une obligation d'ordre pratique. Il faut donc le plus rapidement possible arriver à surmonter les limites de la conscience et de la connaissance de soi. [...]
[...] Enfin nous discuterons de ce que nous apprend la réflexion sur les pouvoirs de la conscience, c'est-à-dire nous affranchir des illusions de moi ou de l'amour propre. La conscience est la chose essentielle dans nos prises de décisions. C'est cette même conscience qui accompagne toutes nos représentations, c'est toujours celle-ci qui nous fait agir, nous fait désirer, nous fait percevoir. Elle nous offre donc de multiples possibilités, de multiples pouvoirs. Cette conscience peut être de raison, c'est-à-dire qu'elle suppose un moment de doute, d'interrogation qui entraînent une multitude de possibilités. C'est un des pouvoirs de la conscience, la possibilité de raisonner, de réfléchir. [...]
[...] Ne surestime-t-on pas les pouvoirs de la conscience ? Le mot-clé de la question est le terme pouvoir. Ici pouvoir veut dire les possibilités de la conscience, ses capacités, ce qu'elle peut faire et ne pas faire. Nous pouvons aussi nous interroger sur qu'est-ce que la conscience ? Si l'on met ce mot en corrélation avec le terme pouvoir de la question, on peut se dire que la conscience permet de connaître ses propres pouvoirs, de les distinguer, de les analyser. [...]
[...] La conscience morale implique donc la responsabilité de soi, le pouvoir de répondre de ses actes. Il y a donc deux écueils à éviter, la surestime de soi et également la haine de soi. Il faut en permanence être à la recherche de ses propres pouvoirs, mais aussi de ses propres limites, car la conscience est avant tout une conscience morale, c'est à nous de peser le bien et le mal pour nous sentir plus sereins en nous, mais elle permet aussi d'être moralement responsable et donc d'assumer toutes ses actions. [...]
[...] Quelle conscience aura fait le bon choix ? Nos pouvoirs sont donc multiples, mais notre singularité offre toujours la possibilité d'être dans le faux, ou bien que notre conscience soit incomplète, connaissons-nous vraiment notre personnalité ? Justement, notre connaissance de notre esprit n'est-elle pas lacunaire et incomplète ? Si toute connaissance est relative à un objet, la conscience sujette de la connaissance peut-elle en même temps être son propre objet ? La conscience ne peut pas tout, comme l'a expliqué Nietzche, la juste connaissance n'est pas synonyme de juste raison. [...]
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