[...] - les objets multiples qui m'entourent, les gens, les individus, moi-même, mon corps et moi à l'intérieur de mon corps, mes états d'âme, mes actes...
- nous avons des perceptions grâce à nos cinq sens (couleurs, formes, lignes, odeurs, saveurs, bruits, textures...).
- cela occasionne en nous des sensations (chaud, froid, doux, piquant, faim, soif, fatigue, sommeil, plaisir, gêne...).
- nous éprouvons des émotions et des sentiments (colère, peut, joie...).
L'homme reconnaît tout ce qui se présente à lui de façon plus ou moins claire. Il est, pour une part, lié aux perceptions directes. L'homme éprouve, ressent, agit... en reconnaissant ce qui se passe en lui, ou en dehors de lui (...)
[...] Comment et que connaître ? La conscience intellectuelle y a déjà quelques temps que je me suis aperçu que, dès mes premières années, j'avais reçu quantité de fausses opinions pour véritables, et que ce que j'ai depuis fondé sur des principes si mal assurés, ne pouvait être que fort douteux et incertain ; de façon qu'il me fallait entreprendre sérieusement une fois en ma vie et me défaire de toutes les opinions que j'avais reçues jusque alors en ma créance, et commencer tout de nouveau dès les fondements, si je voulais établir quelque chose de ferme et de constant dans les sciences. [...]
[...] - Que dois-je faire ? - Que mʼest-il permis dʼespérer ? - Qui suis-je ? La conscience morale pose essentiellement la question de la conduite en cette vie pour chacun dʼentre-nous, donc pose aussi les questions de lʼautorité et de lʼobéissance : A qui dois-je mʼen remettre pour bien me conduire en cette vie ? interrogation sur la valeur de mes actions, mais aussi sur le sens général de ma vie, de lʼorientation quʼelle prend, de ce que jʼen fais et de ce que je suis (qualités morales). [...]
[...] Ainsi le devoir se présente sous la forme dʼun impératif catégorique. Cʼest un acte volontaire. Il est impératif pour lʼidée dʼordre : je dois faire le bien. Il est catégorique car non hypothétique. Comment se fait-il que la conscience morale qui se confond ici avec la raison pratique, sachant que tout être en est pourvu, donc est raisonnable, sʼexprime sous la forme dʼun ordre brutal ? Lʼhomme nʼest pas seulement un être de raison; il est aussi un être de désir, de chair, un être affectif. [...]
[...] Nous distinguerons deux types de méthodes : - Celle qui établit les principes ( = le fondement des sciences) - Celle qui donne un contenu ( = lʼensemble des éléments qui composent une science, ce sont les théories ou les systèmes) La première renvoie à la métaphysique, cʼest à dire au cadre formel ou aux principes premiers. La seconde renvoie aux sciences en général. Exemple de méthodes : méthode hypothético-déductive en mathématique, méthode expérimentale en science de la nature Pourquoi ce travail préalable sur le fondement des sciences et les principes de toute connaissance vraie ? Parce quʼil sʼagit de légitimer les sciences. A quelles conditions peut-on parler de vérité ? Ceci est une exigence de la conscience, intellectuelle, mais aussi morale. [...]
[...] Cʼest le siège des principes : de la connaissance (cf. le cogito de Descartes) et de lʼaction. Il y a deux aspects de la raison : raison spéculative (le rationnel) et raison pratique (le raisonnable). La raison étant le siège des principes, dicte ses exigences à lʼhomme, intellectuelles aussi bien que morales. Comme cette faculté est universelle, elles sont identiques pour tous. Ainsi en tout homme existe la loi morale qui est le principe de lʼaction qui commande à ma volonté de faire le bien. [...]
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