Passé, présent, moi, mémoire collective, mémoire sélective, mémoire culturelle, communauté, religion, conscience, phobie, amnésie, cerveau, personnalité, responsabilité, identité, cause, conséquence, souvenirs, perception, autrui, illusion, convictions, immatériel, mental, généalogie
Le sujet qui m'est demandé d'étudier met en évidence le pilier de la connaissance de soi : l'identité. Le terme "suis-je" désigne la responsabilité du sujet, conscient de ses actes et de ses pensées, et donc de sa conscience. Associé à "ce que le passé", il traduit une relation cause / conséquence, le verbe faire est alors le résultat d'une construction, d'une transformation créée grâce au passé : un temps achevé représenté à travers mes souvenirs et ma perception individuelle. Le sujet m'interroge donc sur le poids de la correspondance entre mon passé face à mon présent et donc : est-ce que changer est devenir quelqu'un d'autre ? Peut-on réellement penser que "je" est le résultat de ce que "j'ai été" et dans ce cas, le présent n'est qu'illusion ? Il semblerait que notre présent ne naisse pas de rien et que notre passé constitue une partie non négligeable de soi. Or nous devons donc nous interroger sur sa force puisque s'il est aussi important, pouvons-nous vraiment avancer sans lui ? Le passé n'est-il finalement pas simplement un engrais sur lequel nous devons nous appuyer ?
[...] C'est une certitude, le passé fait de moi ce que je suis. Le fait de savoir qui je suis repose d'abord sur une mémoire collective, que j'appellerais la mémoire culturelle puisqu'avant même ma naissance, mon nom de famille désigne qui je suis, même si aucun souvenir n'est encore créé, le passé de mon ancêtre désigne qui je suis. De plus, la mémoire collective existe à travers la communauté à laquelle je vais appartenir : Religions, civilisation, origines, pays. De l'histoire des hommes préhistoriques à mon arbre généalogique personnel, la mémoire collective et culturelle me constitue. [...]
[...] En effet, une personne amnésique ou victime d'une maladie similaire souffre d'une perte d'identité puisqu'elle est privée des éléments du puzzle qui constitue son histoire. De plus, au-delà même de souvenir conscient, on remarque que notre passé d'un point de vue mental influence énormément notre présent, par exemple physiquement, en voiture par exemple, il arrive au conducteur de véhicule d'être distrait mentalement alors la mémoire manuelle recrée des gestes habituels, sans même que le sujet s'en rende compte. Notre mémoire mémorise des gestes qui deviennent des habitudes. [...]
[...] Nous ne sommes pas seulement que ce que le passé a fait de nous parce que nous sommes toujours libres de changer. Autrui dans un premier temps et surtout la confrontation avec autrui me permet d'être en constante évolution. Ma confrontation au monde influence ma personnalité, ma perception ou mes convictions, et trouble ce qu'hier je pensais acquis. De plus, le temps a des conséquences sur la perception de mon passé, la perception de mes souvenirs peut changer : ma mémoire est sélective. [...]
[...] Suis-je ce que mon passé a fait de moi ? Le sujet qui m'est demandé d'étudier met en évidence le pilier de la connaissance de soi : l'identité. Le terme " suis-je" désigne la responsabilité du sujet, conscient de ses actes et de ses pensées, et donc de sa conscience. Associé à " ce que le passé "traduit d'une relation cause/conséquence, le verbe faire est alors le résultat d'une construction, d'une transformation crée grâce au passé : un temps achevé représenter à travers mes souvenirs et ma perception individuelle. [...]
[...] Nous gardons la capacité d'agir, d'évoluer de manière totalement radicale ainsi que Bergson parle de la liberté créatrice par exemple. Je ne suis pas nécessairement ce que mon passé a fait de moi, mais puis-je réellement faire table rase du passé ? N'est-ce pas ce que j'ai appris qui me permet de changer ou de rester dans mon optique ? Tout l'enjeu étant la manière avec lequel nous réagissons à faire à notre passé, il ne doit pas être un frein à notre évolution, mais dois être un pilier sur lequel s'appuyer pour se construire. [...]
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