La connaissance de soi semble être une évidence au premier abord. En effet, je suis la personne que je connais depuis le plus longtemps et celle qui m'est la plus familière. Cependant, parfois, certains de nos actes, par leur incohérence arrivent à nous étonner nous même. Il y a donc certaines parties de notre comportement qui nous échappent et on peut ainsi percevoir des zones d'ombre en soi même. Il est également possible que ce soit autrui qui nous fasse remarquer l'apparente irrationalité de nos actes. En effet, tout comme à moi, il lui est possible d'être conscient de soi et il peut donc également me penser. Mais peut-il le faire avec plus de justesse que moi même ? Il est donc légitime de se demander si je suis le mieux placé pour savoir ce que je suis, donc de savoir si je suis ce que j'ai conscience d'être.
[...] C'est donc la conscience qui règne et Descartes va même jusqu'à dire que l'âme, qui pour lui est la pensée, est plus aisée à comprendre que le corps. On en déduit donc que puisque je pense, je suis conscient donc, que c'est ma conscience seule qui décide. Dans ce cas, qui peut mieux me connaître que moi même ? En effet, si c'est réellement ma conscience qui décide de tout, je suis à coup sûr le seul à pouvoir vraiment me connaître. Sous cette apparente évidence apparaissent pourtant des difficultés. En effet, il y a une partie de moi que j'ignore, c'est mon inconscient. [...]
[...] Pour eux, le seul fait que je puisse dire que je suis responsable montre que je suis le mieux placé pour savoir ce que je suis. Ces auteurs montrent donc que nous avons la totale responsabilité de ce que nous sommes et de ce que nous faisons. En effet, la pensée d'Alain, puis de Sartre a été de dire que l'homme est le lieu de la moralité. Sartre pense également que la liberté est sans limites et que le seul fait d'être un homme me donne une conscience. [...]
[...] De nombreux exemples viennent étayer cette théorie. En effet, de nombreuses personnes sont atteintes de phobies, de troubles pathologiques qu'ils ne savent pas expliquer. On peut aussi parler de complexes, comme par exemple celui de Gribouille, un écrivain, qui par peur d'être mouillé par la pluie se jeta dans une rivière. Ainsi, on parle de notion d'équilibre sur le plan psychique mais on voit que si il y a une force de la raison, il y a également une notion de déséquilibre. [...]
[...] Suis je le mieux placé pour savoir ce que je suis ? Introduction La connaissance de soi semble être une évidence au premier abord. En effet, je suis la personne que je connais depuis le plus longtemps et celle qui m'est la plus familière. Cependant, parfois, certains de nos actes, par leur incohérence arrivent à nous étonner nous même. Il y a donc certaines parties de notre comportement qui nous échappent et on peut ainsi percevoir des zones d'ombre en soi même. [...]
[...] En effet, pour Sartre, ce que Freud appelle l'inconscient devient de la " mauvaise foi " hypostasiée et hypertrophiée. En effet, il pense que cette mauvaise foi est un mensonge à soi même : " pour fuir ce qu'on ne peut pas fuir, pour fuir ce que l'on est Ce que rejette Sartre, c'est que l'on peut toujours recourir à l'inconscient pour se justifier et pour expliquer que l'on n'est pas responsable de ses actes, de ses choix. Alain fait aussi le procès de l'inconscient, en lui rapprochant une hypersémantisation (c'est à dire l'attribution d'une signification à tout fait considéré) qui s'appuie sur une hyperbolisation. [...]
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