Connaissance de soi, je, savoir, connaitre, condition humaine, être humain
Robert Louis Stevenson, dans son ouvrage Docteur Jeckill et Mister Hyde pose le problème de la double personnalité et de la connaissance de soi. En effet, ce personnage, certes imaginaire, balance entre deux caractères différents et ni lui ni les autres ne savent ce qu'il est vraiment : « Docteur Jeckill » ou « Mr Hyde » ?
Outre cet exemple littéraire, on peut entendre parfois dans la vie de tous les jours, des personnes, voulant affirmer leur personnalité dire « je suis ce que je suis, personne ne peut me changer » ou bien « moi je sais ce que je suis et personne ne pourra me contredire ». Les différentes approches de ces affirmations posent un problème éthiques et métaphysiques sur la condition humaine et sur l'essence même de l'être humain.
[...] Etre pour l'homme sujet, c'est être libre selon Sartre dans l'existentialisme est un humanisme. Ainsi, le savoir que je puis obtenir sur moi-même, depuis ma place dans le monde, ne peut m'enfermer dans aucune définition. Le sujet libre n'est pas assignable à résidence : il n'a pas d'essence. En conclusion, le sujet étant une chose pensante dotée de raison, une substance métaphysique, il pourrait savoir ce qu'il est. Mais en tout cas, il n'est pas le mieux placé dans cette connaissance. Les autres permettent en fait la construction de l'identité du sujet. [...]
[...] en tant que sujet universel, je est le mieux placé pour obtenir un savoir sur lui-même En disant je j'affirme mon unité d'identité et ma conscience de soi : savoir ce que je suis connaître mon identité et y prendre conscience. Descartes dans Discours de la méthode, à la recherche de quelque chose d'indubitable dubito ergo cogito affirme que s'il doute, il pense. La pensée signifie l'être : je pense donc je suis Méditation métaphysique. Cependant, affirmer que l'on est ne répond pas à la question que suis-je ? [...]
[...] Celui ci est en fait le moyen par lequel le moi devienne je sujet. II- C'est d'une autre place, meilleure que la mienne, que peut être acquis ce savoir sur ce que je suis Descartes nie l'existence du corps, c'est pourtant de cette place, de cette chose visible et mobile située dans l'espace que je parle de moi en situation dans le monde. Ce savoir sur moi-même est donné à partie d'une meilleur place que la mienne, celle de l'autre. [...]
[...] La honte apparaît alors sous le regard d'autrui et montre bien que c'est l'autre qui est le mieux placé pour définir ce que l'on est. C'est pour cette raison que Marleau-Ponty veut valoriser les rencontres car en effet, l'expérience de la rencontre et du dialogue permet la connaissance non seulement de l'autre mais aussi de soi-même. Il s'agit donc de privilégier les conditions de rencontre en trouvant des situations favorables au dialogue (politique, esthétique, religieux). Dans ces cas là, la rencontre même est bien plus intéressante que la personne rencontrée. [...]
[...] Outre cet exemple littéraire, on peut entendre parfois dans la vie de tous les jours, des personnes, voulant affirmer leur personnalité dire je suis ce que je suis, personne ne peut me changer ou bien moi je sais ce que je suis et personne ne pourra me contredire Les différentes approches de ces affirmations posent un problème éthiques et métaphysiques sur la condition humaine et sur l'essence même de l'être humain. Peut-on répondre aux questions que suis-je ? suis je le mieux placé pou savoir ce que je suis ? est-ce que la seule connaissance de moi même en tant que sujet peut me définir ? comment les autres peuvent permettre la construction de mon identité ? la conscience que je suis suffit-t-elle à être ? Ces interrogations posent les limites de la liberté des hommes. [...]
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