Je, soi-même, soi, connaissance de soi, réalité, bonheur
Il apparaît important à l'être humain de savoir qui il est véritablement, afin de se construire et de mener une vie plus ou moins heureuse. L'aide d'un « agent », d'une personne extérieure se révèle bien souvent nécessaire et efficace. En effet, ne serions-nous pas tentés, pour nous donner bonne conscience de magnifier la réalité ?
[...] Le philosophe dit à Lachès : « et que fais-tu de la tactique des salamites ? ». Tactique qui consiste à reculer devant l'ennemi mais à le prendre plus tard par l'arrière et par surprise. Son interlocuteur se trouve humilié et Lachès se rend compte que ce qu'il croyait savoir, en fait il l'ignore. Cette mésaventure montre, combien il est difficile de se connaître par nous-même, puisque nous n'avons qu'une connaissance subjective de nous-même et du monde qui nous entoure. [...]
[...] Nos décisions permettent aussi une connaissance de nous-même, Sartre dans l'Existentialisme est un humanisme, affirme que nos décisions sont bonnes, si elles ont été prises libremennt. Ainsi, si nous faisons des choix en toute liberté, ils sont bons, et donc cela signifie que nous pouvons nous connaître et que comme elless sont libres, « je » apparaît ici le mieux placé pour le savoir. De plus, Descartes affirme que nous n'avons pas besoin d'autrui pour nous connaître, puisque nous sommes une chose qui pense. [...]
[...] SUJET : Suis-je le mieux placé pour me connaître moi-même ? Il apparaît important à l'être humain de savoir qui il est véritablement, afin de se construire et de mener une vie plus ou moins heureuse. L'aide d'un « agent », d'une personne extérieure se révèle bien souvent nécessaire et efficace. En effet, ne serions-nous pas tentés, pour nous donner bonne conscience de magnifier la réalité ? C'est pourquoi, il semble intéressant de se demander si « je » est le mieux placé pour se connaître lui-même. [...]
[...] Par cet exemple, nous voyons très bien, qu'une connaissance objective de nous-même est impossible, car nous sommes influencés par des évènements de notre vie. De plus, notre inconscient, mis en évidence par Sigmund Freud, peut être considéré comme un obstacle. En effet, l'inconscient ne permet pas une connaissance totale de nous-même. Pour Freud, l'inconscient désigne tout ce qui n'est pas directement présent à la conscience. Cet état d'inconscient est causé par le refoulement, c'est-à-dire que nous refusons d'accepter des évènements douloureux. Ainsi, la patiente du Docteur Breuer, Anna O. [...]
[...] L'autre est alors dans ce cas un moyen de nous remettre en question et de nous connaître nous-même par nos fautes. Cependant, d'autres moyens existent pour nous permettent une connaissance objective de nous-même, comme par exemple le travail. Il est vrai, qu'à travers notre travail, bien que nous oubliions notre condition, nous produisons une sorte de fierté. Cette dernière permet alors une connaissance par nous même de nos capacités. C'est d'ailleurs par le travail que l'esclave (cité plus haut) s'est rendu libre d'après Kojève dans son livre intitulé Introduction à la lecture d'Hegel, l'esclave aurait subi trois transformations : la libération de la dépendance à son maître, il est devenu le maitre de la nature et il s'est débarassé de son instinct de conservation. [...]
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