Selon Krishnamurti, un philosophe indien, « la connaissance de soi est le commencement de la sagesse : sans connaissance de soi, il n'y y a pas de bonheur ». La connaissance de soi semble donc fondamentale d'après lui. A priori, chacun semble être le mieux placé pour se connaitre soi-même. Or, mon caractère, ma personnalité, ou encore ma place en tant qu'être humain pourraient être bien plus difficilement accessibles qu'il n'y parait en l'absence de distance critique ; de la même manière qu'un « tableau de moi peint selon ma propre perspective à de fortes chances de laisser dans l'ombre certains détails qui pour les autres apparaissent comme évidents » d'après Leiris.
[...] Car par qui serait faite l'observation ? L'individu pensant ne saurait se partager en deux, dont l'un résonnerait, tandis que l'autre le regarderait raisonner. L'organe observé et l'organe observateur étant, dans ce cas identiques, comment l'observation pourrait-elle avoir lieu ? d'après Auguste Comte dans cours de philosophie positive, la présence de quelqu'un d'autre semble être alternative idéale pour se partager en deux C'est le but même de la psychanalyse selon Freud. Il faut retrouver dans l'âme du patient les causes qui le font agir d'une certaine manière, car celles-ci sont enfouies dans son subconscient, et donc inaccessibles par sa conscience. [...]
[...] Et il faut se fier aux vastes palais de la mémoire d'après Saint Augustin , il n'y a aucune chance de lire dans l'âme. Selon Sartre, la conscience de soi n'existe qu'intersubjectivement, c'est-à-dire qu'à travers les autres. Par exemple, quand on cherche à se rappeler ce qui nous est arrivé dans l'enfance, on est souvent amenés à confondre ce que nos proches nous raconté avec nos souvenirs personnels. Pour conclure, nous pourrions dire que je ne suis pas particulièrement bien placé pour savoir qui je suis. [...]
[...] Quel est le but de mon existence ? Les réponses à ces questions se trouvent en nous et ne sont accessibles qu'à nous même. Comment quelqu'un d'autre que nous pourrait-il connaître nos sentiments ou nos envies ? Cette introspection peut passer par une mise à l'écart du monde et un repli sur soi en usant de la méditation. C'est le moyen qu'utilise Descartes dans Seconde Méditation Métaphysique lui permettant d'aboutir au Cogito Ergo Sum qui signifie Je pense donc je suis Pour parvenir à cette conclusion, il est passé par le doute de l'existence de tout, c'est-à-dire qu'il n'est pas sûr que tout ce qu'il voit soit bien réel. [...]
[...] Suis-je le mieux placé pour savoir qui je suis ? Selon Krishnamurti, un philosophe indien, la connaissance de soi est le commencement de la sagesse : sans connaissance de soi, il n'y a pas de bonheur La connaissance de soi semble donc fondamentale d'après lui. A priori, chacun semble être le mieux placé pour se connaitre soi-même. Or, mon caractère, ma personnalité, ou encore ma place en tant qu'être humain pourraient être bien plus difficilement accessibles qu'il n'y parait en l'absence de distance critique ; de la même manière qu'un tableau de moi peint selon ma propre perspective à de fortes chances de laisser dans l'ombre certains détails qui pour les autres apparaissent comme évidents d'après Leiris. [...]
[...] Mais il serait inutile de prétendre qu'autrui est mieux placé pour savoir ce que je vaux. Ce n'est ni en se refermant sur soi même, si en étant dépendant et soumis au jugement des autres que j'accèderais à la vérité. C'est par les critiques, le dialogue et les révélations que l'on pourra rectifier nos erreurs de jugement sur nous même pour approcher progressivement d'une véritable conscience de soi. Nous avons parfois besoin d'autrui pour nous éclairer sur certains points de notre vie, mais nous avons aussi quelques fois le besoin de nous retrouver avec nous même pour réfléchir sur notre façon d'être. [...]
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