Suis-je ce que je pense être, connais-toi toi-même, Descartes, Méditations métaphysiques, « je pense donc je suis, lapsus, refoulement, Freud
La phrase inscrite au-dessus du temple de l'oracle de Delphes ordonne aux visiteurs « connais-toi toi-même » ce qui serait la preuve de la sagesse la plus complète. Mais pour se connaitre soi-même, il faut se fier à l'image qu'on a de soi pour mieux comprendre sa propre existence. Or, suis-je ce que je pense être ? "Je", ici, doit être pris au sens général. Il ne s'agit pas de ma personne en particulier mais de toute personne douée de conscience et donc capable de dire "je". Les termes « suis-je » et « être » font allusion à l'existence même d'une personne, à sa réalité, de l'interrogation de l'identité du sujet dans la réalité alors que « pense » fait référence à la conscience qui caractérise chaque homme, qui est commune à tous. Néanmoins, si l'on se réfère toujours à l'énoncé « connais-toi toi-même », ce que l'on pense, ce dont on a conscience définit pleinement notre être, notre existence
[...] Patiente de Freud qui suite a la mort de sa sœur va peu à peu entrer dans une névrose qui est la traduction du fait que cette femme était attirée par son beau-frère, mais en se rendant compte du problème de mœurs et de morale que cela encourait, elle a tout simplement refoulé ses émotions et ses sentiments ce qui a fini par déboucher sur une névrose. Grâce à la thérapie de Freud, elle a peu à peu appris à se comprendre et surtout elle est sortie de sa névrose. [...]
[...] Ce que je crois être c'est donc : ce que je pense (ou souhaiterais) être ou seulement ce que je sais être. Et c'est là que se montre la première limite : je ne pense pas être nécessairement ce que je sais être. II- Le rêve, l'illusion Effectivement, il peut y avoir une différence notable entre l'identité réelle et l'identité personnelle et cela peut venir des limites de ma conscience : il y a peut-être des choses en moi qui nous constituent et nous définissent et que nous ignorons. [...]
[...] Quelqu'un qui a une peur même s'il décide un jour de ne plus avoir peur, il ressentira la même peur qu'auparavant sans aucune fatalité. Si Freud a raison sur tous ces points, alors la conscience n'est plus au cœur de notre activité mentale, elle n'est que sa face visible. Donc l'inconscience serait la véritable essence de l'existence d'un individu. On n'aurait donc pas directement à notre véritable être, car l'inconscience nous empêche de saisir dans notre conscience l'essence de notre existence réelle. Ce qui en moi est inconscient ne peut être accessible au moi conscient. [...]
[...] Tout d'abord Descartes développe une technique pour comprendre son être dans une expérience. Il faut tout d'abord trouver un point de départ à cette expérience, car nous avons commencé à être, nous avons reçu notre être bien avant de penser. C'est le monde autour de nous qui constitue notre personnalité donc l'idée a la base de cette expérience est qu'il faut se séparer de l'expérience passive qu'est de penser simplement. Descartes nous invite à nous initier au doute pour comprendre qui nous sommes. [...]
[...] Par exemple celui qui rêve est convaincu d'être dans la réalité alors qu'il n'en est rien. Et enfin il faut mettre le doute sur les vérités géométriques, sur les réalités mathématiques. Même si on est en plein rêve les résultats des calculs de base resteront les mêmes et il est impossible qu'une force nous fasse penser le contraire. Selon Descartes si l'on arrive à penser en écartant et en doutant sur ces trois éléments alors on serait capable de mieux comprendre qui est le sujet. [...]
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