Certains peuples comme les Mayas ont une vision très différente du passé de celle des Occidentaux. En effet, tandis que les Occidentaux se représentent face à l'avenir, tournant le dos au passé, pour les Mayas, l'avenir est dans leur dos, et ils font face au passé. Ils se voient ainsi comme l'aboutissement de leur passé. Ainsi, nous nous intéresserons à la valeur du passé dans le présent et nous tenterons de répondre à la question de savoir si je suis ce que mon passé a fait de moi-même. Ceci pose le problème de savoir si la personnalité d'un individu peut être définie par son passé.
[...] Suis-je ce que mon passé a fait de moi-même ? Certains peuples comme les Mayas ont une vision très différente du passé de celle des Occidentaux. En effet, tandis que les Occidentaux se représentent face à l'avenir, tournant le dos au passé, pour les Mayas, l'avenir est dans leur dos, et ils font face au passé. Ils se voient ainsi comme l'aboutissement de leur passé. Ainsi, nous nous intéresserons à la valeur du passé dans le présent et nous tenterons de répondre à la question Suis-je ce que mon passé a fait de moi-même ? [...]
[...] N'est-ce pas notre passé qui nous caractérise? Si l'on réalise des biographies, si lorsque l'on rencontre quelqu'un on lui parle de ce que l'on a vécu, si l'on s'efforce de racheter nos erreurs, de glorifier nos victoires, c'est pour pouvoir se détacher, ou bien se rattacher à ce passé qui nous définit. L'inconscient a également sa place dans notre construction psychique. Selon Freud, l'éducation consiste à élire des désirs légitimes et à créer des interdits pour façonner l'individu et mettre en place des mécanismes psychiques. [...]
[...] De plus, l'histoire d'un individu est rarement dépourvue de moments de déprime, de douleur et de chagrin : à juste titre, Pascal Bonnafoux a écrit la phrase suivante : Les temps du passé ont des noms de défaillance : imparfait, passé composé Mais les blessures occasionnées dans le passé peuvent être rejetées, écrasées au fond de la mémoire. Il nous est possible d'oublier nos périodes de tristesse et de douleur, et ainsi de nous laver de notre passé pour retrouver une existence plus paisible où notre vécu et ses cicatrices sont laissés de côté. Le passé appartient au passé. Il ne doit pas jeter son ombre douloureuse sur le présent a dit Harry Bernard. [...]
[...] Nous sommes donc prioritairement ce que notre passé a fait de nous, mais ne sommes pas entièrement dépendants de lui, car nous pouvons faire des choix. Nous ne pouvons donc pas répondre catégoriquement à la problématique, mais nous pouvons dire que nous sommes ce que notre passé a fait de nous et que notre passé est en partie ce que nous avons fait de lui tout au long de notre vie. Nous sommes le résultat en perpétuelle évolution de notre vécu ajouté à notre appréhension des événements passés. [...]
[...] Les maladies mentales sont le fruit de désirs refoulés, d'une histoire décomposée. On peut dire en quelque sorte que les gens en instabilité psychologique sont victimes de leur passé. Prenez une personne et refaites son éducation dans des conditions différentes, vous verrez qu'elle sera totalement différente, ce ne sera pas la même. Derrière l'apparente spontanéité de notre ego, nous sommes en réalité construits au cours de notre propre histoire et nous sommes en quelque sorte victimes et dépendants de notre passé. [...]
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