La conscience humaine semble faire de l'homme un être capable de se représenter le monde qui l'entoure, mais elle lui permet aussi d'avoir une vision de lui-même et donc de se connaitre. Elle apporte à l'homme des informations sur lui-même qui correspondent à ce qu'il est véritablement. Ainsi, la conscience qu'il a de lui correspond à ce qu'il est. Or, l'homme change la vérité qui lui fait face et se ment à lui-même. L'homme ne peut pas toujours se connaître, car il ne possède pas un regard objectif sur lui-même, pour cela, il faudra qu'il se transforme en objet d'étude de lui-même, ce qui est impossible à réaliser. L'homme ne peut s'observer directement. C'est pour cela que ce que l'homme a conscience d'être peut parfois être faux ou déformé.
Nous sommes amenés à nous demander si ce que nous sommes correspond exactement à ce que nous avons conscience d'être, et si nous pouvons nous fier avec certitude à l'image de nous-mêmes que renvoie notre conscience, et si nous pouvons aussi faire confiance au regard d'autrui sur nous-mêmes. Tout d'abord, nous allons étudier quelles sont les certitudes de la conscience de soi, puis quelles sont les restrictions et fragilités de la conscience vis-à-vis de nous-mêmes. Enfin, nous allons voir s'il est possible, malgré certaines limites, que la conscience de soi corresponde à ce que nous sommes.
[...] Cette situation entraine des illusions que nous croyons alors véritables. Pourtant, il nous est possible de passer outre grâce à une réflexion objective sur nous-mêmes en remettant perpétuellement en question ce que nous sommes et qui nous sommes. Le regard des autres nous permet aussi d'avancer sur nous-mêmes et sur la conscience que nous avons de nous. Sans être toujours ce que l'on a conscience d'être, on peut y remédier et essayer de se connaitre peu à peu grâce à un certain travail sur soi. [...]
[...] Autrui me voit tel que je ne peux voir, me renvoyant une image parfois impitoyable de ce que je suis véritablement. Cela peut aussi être une personne neutre qui révèle en nous ce que nous préférerions ignorer. C'est à ce moment-là qu'il devient possible de réunir ce que je suis et ce que j'ai conscience d'être. Nous avons pu voir que nous sommes dans une certaine mesure ce que l'on a conscience d'être, la conscience nous permettant de nous représenter à nous- mêmes et d'avoir connaissance de qui nous sommes. [...]
[...] Ainsi, je suis bien ce que j'ai conscience d'être : je suis moi, et j'ai conscience d'être moi. La conscience de ce que j'ai de moi-même ne se trompe pas sur ce que je suis. La conscience me permet d'exister en tant qu'être pensant, et me donne une identité en tant que je unique vis-à-vis des autres ; et donc c'est grâce à cela que je suis ce que j'ai conscience d'ê. Mais si ma conscience me conduit à l'erreur, pour une croyance viciée de moi-même, suis-je toujours ce que j'ai conscience d'être ? [...]
[...] Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? La conscience humaine semble faire de l'homme un être capable de se représenter le monde qui l'entoure, mais elle lui permet aussi d'avoir une vision de lui-même et donc de se connaitre. Elle apporte à l'homme des informations sur lui-même qui correspondent à ce qu'il est véritablement. ; et ainsi la conscience qu'il a de lui correspond à ce qu'il est. Or, parfois, l'homme change la vérité qui lui fait face et se ment à lui-même. [...]
[...] Je suis ce que j'ai conscience d'être puisque je suis un être pensant et que j'ai conscience de l'ê. Le sujet et l'objet se confondent, car le sujet je qui pense est aussi l'objet de pensée moi Je suis un je qui sait qui il est, car la conscience que j'ai de moi éclaire tout ce que je suis. J'existe car je pense et j'ai en plus une conscience. C'est-à-dire que je me saisis non seulement comme existence, mais aussi comme conscience. [...]
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