Suis-je ce que j'ai conscience d'être, identité, question du moi, reconnaissance de soi, inconscient
Suis-je ce que j'ai conscience d'être ? Telle est la question qui nous mène à chercher l'identité qu'il peut y avoir entre conscience et être. La question du moi fait appel à la pensée philosophique depuis qu'elle existe, car quand je dis « je suis » c'est que j'existe. Ma conscience va-t-elle me permettre de connaitre qui je suis, ou va-t-elle me tromper, en me donnant l'illusion de ce que je suis ? Si je suis ce que je pense être, cela implique que la conscience que j'acquiers est un savoir pour moi et tout puissante. Mais si au contraire il existe quelque chose de plus fort que la conscience, cela implique qu'il y a sans doute un inconscient. Quel critère va permettre à l'homme de mesurer sa conscience ?
[...] J'ai la certitude d'exister car ca m'est donné par la conscience. Mais Descartes est censé avoir un privilège en ce qui concerne l'accès à nous même, car il met en place une activité de doute., c'est ce qu'on appelle le sophisme. C'est à dire qu'il n'y a pas de doute que je suis et que j'existe mais que le monde extérieur est douteux pour moi. Il peut y avoir en moi, un moi qui doute. Mais je ne suis qu'une substance pensante comme le dit Descartes, car ma conscience peut être limitée quand il est question d'âme ou de l'être. [...]
[...] Cependant, je ne peux pas être ce que j'ai conscience d'être car mon être profond est constitué d'inconscient. Le rôle de la philosophie dans la réflexion, c'est de s'interroger sur le soi-même, c'est la conscience réflexive. Il est possible de s'interroger sur la conscience que l'on a. J'ai conscience d'être un je un être qui pense, mais à l'intérieur de nous , il y a une sorte de tromperie. A l'intérieur de mon être ce trouve un soi qui appartient qu'a moi et qui est mon corps. [...]
[...] C'est la que dans la philosophie, on peut déterminer un être qui pense et qui a conscience de lui –même, croit en Dieu, ne se perd pas dans l'illusion et parvient à un sens cohérent qui est le sage. Qui puis-je être si je ne suis pas celui que je pense être ? Selon la philosophie marxiste, l'idéologie se définit comme une pensée qui a des racines socio-économiques inconscientes. C'est-à-dire je suis un être déterminé par ses conditions de vie matérielles, je crois développer librement ma pensée. Mais je suis victime d'illusions, car je suis victime d'une idéologie de classe qui fait de moi un être aliéné . [...]
[...] La deuxième serait que je peux prendre conscience de cette méconnaissance de moi-même. La conscience de soi peut être conscience de l'illusion sur soi. Par exemple, je ne suis pas ce que j'ai conscience d'être, j'apprends à me connaître ou du moins partiellement mais objectivement. Le regard d'autrui peut jouer un rôle dans la connaissance de soi car il est comme complément à la conscience de soi et peut parfois nous rectifier. Conclusion : Seule ma conscience peut atteindre mon être et me permet de réfléchir sur moi-même et avoir connaissance de ce que je suis. [...]
[...] La conscience serait la représentation de ce que je pense être. Admettons que je suis tout ce que j'ai conscience d'être. La transparence à soi de la conscience ou le cogito cartésien nous permet d'aborder l'existence de soi qui est la 1ere donnée de toute conscience. Je peux exister à travers le regard d'autrui, qui me donne une idée sur ce que je suis même si elle peut ne pas correspondre à l'image que j'ai de moi sur moi –même. [...]
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