Le verbe "croire" renvoie à la croyance qui elle-même renvoie à plusieurs modes tels que l'erreur, la naïveté, la foi, l'opinion. Dans notre sujet, la croyance renvoie plutôt à l'opinion : "Que vaut ma vue sur moi-même ?" Cependant, le sujet pourrait s'exprimer de la façon suivante : suis-je ce que j'ai conscience d'être ? En effet, croire ce qu'on est n'est autre qu'une forme de conscience. La conscience peut se définir comme la connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments et de ses actes.
Le sujet fait appel à la conscience réfléchie qui permet à l'homme d'analyser ses pensées puisque pour savoir qui il est, l'homme va devoir faire un retour sur ses pensées, ses sentiments, sa perception de la vie.
Nous pouvons nous demander si la conscience de l'homme est toujours exacte et si elle peut être influencée par le monde qui nous entoure.
[...] A ce moment, je ne suis pas ce que je crois être puisque je pense vivre comme un français mais j'utilise des coutumes américaines. Pour savoir si l'on est ce que l'on croit, nous pouvons poser à autrui différentes questions. Par exemple, si je me crois beau, je peux demander à n'importe qui suis-je beau ? pour savoir si j'ai la bonne opinion de moi-même. Cependant, cette personne peut répondre ce qu'elle veut et la réponse peut différer selon les personnes. Donc, si sa réponse est positive, je peux penser que je suis ce que je crois être. [...]
[...] L'imagination de ce que je suis est donc tout à fait différente de la réalité de ce que je suis. De même pour mes pensées qui peuvent aussi être différentes de la réalité. Mais, si l'imagination de ce que je suis est différente de la réalité, alors : puis-je devenir ce que je voudrai être ? Tout homme a des projets dans sa vie, seulement, la réalisation de ces projets peut s'avérer parfois très compliquée. En effet, certains hommes ont des projets qui sont irréalisables et n'en ont pas conscience. [...]
[...] Mais ceux-ci sont tout de même approchés plus ou moins de leur vie idéale et auront donc été heureux au moins quelques instants. Aboutir à son idéal est donc une chose difficile que peu de personnes arrivent à faire. Mais, en se lançant des projets, les hommes se demandent s'ils peuvent être ce qu'ils voulaient être. Cette question va leur permettre d'avancer dans la vie. En atteignant les différentes étapes de leurs projets : suis-je ce que je crois être ? [...]
[...] Et elle va aussi finalement se croire idiote et n'est donc pas ce qu'elle croit être. La société qui nous entoure a donc une grande influence sur notre conscience. Seulement, je suis seul responsable de mes actes car c'est moi qui pense à ce que je veux être. Comme l'a dit Descartes : Je pense donc je suis mais suis-je vraiment ce que je pense de moi ? La conscience a-t-elle toujours raison ? Pour savoir si la conscience a toujours raison, il faut utiliser le moi empirique. [...]
[...] Suis-je ce que je crois être ? Nul ne peut échapper à une réflexion sur soi même. Tout le monde se demande s'il est ce qu'il croit être. Le verbe être à une triple étymologie : ce qui est authentique, subsiste par soi croître et demeurer Dans le sujet, nous pouvons apprécier son sens ordinaire de l'identité : je suis un tel Le verbe croire quant à lui renvoie à la croyance qui elle-même renvoie à plusieurs modes tel que l'erreur, la naïveté, la foi, l'opinion Dans notre sujet, la croyance renvoie plutôt à l'opinion : que vaut ma vue sur moi-même ? [...]
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