L'homme s'est toujours demandé et se demande toujours « qui suis-je? ». Il parvient néanmoins à reconstituer le puzzle de sa personnalité tout au long de son existence, du moins il pense « s'être trouvé » à la fin de sa vie. Mais a-t-il vraiment élucidé le mystère de son "moi"? En effet, sommes-nous ce que nous avons conscience d'être, suis-je ce que je crois apercevoir de ma nature? Ou bien existe-t-il une autre partie obscure qui m'empêche de percevoir mon essence véritable?
Le mot « Croire » provenant de la « croyance », du latin credere représente la disposition de l'esprit qui admet quelque chose qui adhère à une opinion, une doctrine, une idéologie. En philosophie, la croyance se rapporte à une adhésion incertaine, par opposition au savoir ou à la foi. La croyance se rapproche de la confiance, de la foi et s'oppose à l'agnosticisme ou encore au doute.
[...] Cette autorité se voit donc intériorisée dans une partie du Moi : le Surmoi Ce dernier est donc le siège des mécanismes de renoncement aux pulsions, contenant les images des différentes forces contraignantes auxquelles le Moi peut s'identifier. Il est l'intériorisation de l'interdit parental. Suite à la connaissance de ces trois entités surnommées topiques par Freud, on parlera de psychanalyse. Freud avait découvert que l'instigateur de cette dynamique en fonctionnement était la Pulsion, appelée par Freud (Trieb), naissante dans le Ça, modifiée par le Moi et sous la pression constante du Surmoi. [...]
[...] Suis-je ce que je crois être ? L'homme s'est toujours demandé et se demande toujours qui suis-je? Il parvient néanmoins à reconstituer le puzzle de sa personnalité tout au long de son existence, du moins il pense s'être trouvé à la fin de sa vie. Mais a-t-il vraiment élucidé le mystère de son En effet, sommes- nous ce que nous avons conscience d'être, suis-je ce que je crois apercevoir de ma nature? Ou bien existe-t-il une autre partie obscure qui m'empêche de percevoir mon essence véritable? [...]
[...] Auguste Conte disait que celle-ci était impossible. Pour connaître quelque chose, il ne faut donc pas être quelque chose. Il est donc impossible pour l'homme de savoir réellement qui il est. Croire en quelque chose peut alors vite devenir une illusion du fait du décalage entre la vision des choses (la conscience) et la réalité intérieure des choses (l'inconscient). [...]
[...] Le suis-je représente ce cogito. Je suis signifie que je sais qui je suis, je sais ce que je pense. Il y a donc la conscience qui intervient : elle correspond à la réflexion, au ressenti, à la morale ou encore à la psychologie. C'est le moi il représente la conscience de la personne et le monde qui l'entoure. Conscience, du latin cum, avec, qui accompagne et scio, je sais ; la conscience signifie donc un savoir qui accompagne. Être conscient de quelque chose, c'est en être le maître. [...]
[...] Nous allons maintenant voir que la conscience seule ne suffit pas à l'homme à connaître son identité car une partie obscure de lui-même le freine : c'est l'inconscient, le ça bloqué par le surmoi qui est une sorte de gardien qui refoule les désirs. Le ça comme son nom l'indique, il désigne quelque chose d'indifférencié. Comme lorsque nous disons Ça pour nommer une chose dont nous ne connaissons pas la nature et pour laquelle nous n'avons pas de meilleurs mots qui nous viennent à l'esprit. Le Ça représente la partie pulsionnelle de la psyché humaine, c'est-à-dire les pulsions, des désirs inconscients qui cherchent sans cesse l'assouvissement. [...]
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