Dissertation de philosophie qui porte sur la question "suis-je un étranger pour moi-même?" et qui traite de la conscience de l'homme, de l'inconscient avec de nombreux exemples qui illustrent les idées.
[...] DISSERTATION DE PHILOSOPHIE Suis-je un étranger pour moi-même ? Un étranger est quelque chose ou quelqu'un qui nous est inconnu, dont on ne sait rien ou presque rien, qu'on ne connaît pas. C'est contraire à quelque chose ou quelqu'un de familier, que nous connaissons, et nous savons qui ils sont. D'un côté, la conscience de soi est une capacité que l'homme acquiert tout au long de sa vie lui permettant de mieux savoir ce qu'il ressent, ce qu'il pense ou encore ce qu'il aime. [...]
[...] D'une autre part, notre surmoi contrôle toutes ces pulsions, cherchent des façons acceptables de les exprimer, elle intériorise les interdits sociaux et prolonge l'influence de nos parents sur nous, selon notre éducation, pour pouvoir bien se tenir dans les normes de la société. Par exemple, nous mangeons avec des couverts, nous savons que nous ne pouvons pas tuer quelqu'un pour satisfaire une pulsion du ça. Ces deux parties de notre inconscient sont en conflit constant, et de cet équilibre résulte notre « moi », notre personnalité, c'est-à-dire la personne que l'on est. Nous sommes également étrangers à nous-même par nos actions, nos réactions face à quelque chose. [...]
[...] Ainsi, grâce à ma conscience, j'ai une interprétation du monde qui est propre à moi-même, que quelqu'un d'étranger à moi ne va pas forcément partager. Par ailleurs, selon le cogito de Descartes élaboré en 1637, « je pense donc je suis », je suis une « substance pensante » et toute pensée et désir est conscient, c'est-à-dire que je me connais, je peux avoir accès à toutes mes pensées et je suis donc totalement familier pour moi-même, mon « moi » intérieur n'a pas de secret pour moi ma personne. [...]
[...] Pourtant, la question est complexe car elle nous pose un paradoxe, comment puis-je être moi et étranger pour moi en même temps ? Nous verrons dans un premier temps que je ne suis pas étranger pour moi-même, que l'étranger c'est l'autre et que moi c'est moi, que je me connais moi davantage que je ne connais un étranger ou que lui ne me connais, puis dans un second temps, nous verrons que je ne connais pas tout sur mon « moi », que je peux être étranger à moi-même malgré le fait que ma conscience, ma connaissance de moi et mon inconscient, ce que j'ignore de moi, forment mon « moi », la même personne. [...]
[...] Je ne me connais pas totalement, je ne sais pas tout sur moi, donc je peux tout de même être étranger à moi-même. Savoir qui je suis, accéder à ma propre identité, c'est-à-dire ne pas être étranger à moi-même est un processus complexe car mon « moi » ne cesse de changer et évoluer au cours du temps, « le monde est une éternelle balançoire » (M. de Montaigne), c'est-à-dire que mon moi n'est pas quelque chose qui reste identique toute ma vie. Par exemple, étant petite je peux aimer le foot, puis détester en grandissant. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture