Les mots "vérité" et "vrai" sont souvent utilisés dans le langage courant. Par exemple, au tribunal les gens jurent de dire "la vérité, toute la vérité et rien que la vérité". Souvent, les enfants jurent que c'est vrai, que c'est la vérité, qu'ils ne mentent pas. Enfin, les personnes commérant disent souvent "Bien sûr que c'est vrai puisque tout le monde le dit". Toutes ces personnes parlent de vérité, mais que signifie réellement le mot "vérité" ?
De manière générale, on peut bien dire que la vérité correspond à la valeur que l'homme donne à son jugement, à ses idées. Il appelle vérité ce en quoi il veut croire. À partir de là, une question peut se poser : "Faut-il seulement être sûr de son idée pour qu'elle soit vraie, pour avoir raison et être dans la vérité ?"
On peut penser qu'être certain de son idée et avoir raison signifie être dans le vrai. Cela peut être le cas si j'accepte certaines bases de départ lors de ma réflexion. On ne peut pas toujours tout nier, tout prouver sinon on rentre dans un cercle vicieux. Nous amenant à la régression à l'infini. On doit donc accepter des points de départ dans nos réflexions, ces points de départ sont les mêmes pour tout le monde.
[...] Suffit-il d'être certain pour être dans le vrai ? Les mots ‘vérité' et ‘vrai' sont souvent utilisés dans le langage courant. Par exemple, au tribunal les gens jurent de dire vérité, toute la vérité et rien que la vérité'. Souvent, les enfants jurent que c'est vrai, que c'est la vérité, qu'ils ne mentent pas. Enfin les personnes commérant disent souvent ‘Bien sûr que c'est vrai puisque tout le monde le dit'. Toutes ces personnes parlent de vérité, mais que signifie réellement le mot ‘vérité' ? [...]
[...] Il est certain d'avoir raison, d'être dans le vrai, de détenir la vérité. Quelle que soit sa religion, peut on dire qu'ils sont tous dans le faux, qu'ils ont tous torts parce qu'ils ne peuvent rien prouver ? Peut on dire laquelle de ces religions est dans la vérité ? Non, on ne peut pas répondre à ces questions. Dans ce cas là ; le vrai, la vérité est diverse. Chaque religion a sa vérité et cette vérité correspond à ce que les gens croient. [...]
[...] Ces deux exemples montrent qu'il ne suffit pas d'être certain pour être dans le vrai. Mais ce ne sont pas le seul cas. On peut chercher à avoir raison pour se réconforter. On peut se convaincre de quelque chose de telle sorte que l'on est convaincu que de ce quelque chose qui en réalité n'est pas la vérité. Prenons l'exemple du philosophe optimiste Pangloss dans le livre ‘Candide' de Voltaire. A chaque malheur qui lui arrive, à lui ou à son entourage, Pangloss répond à qui veut l'entendre que ‘tout est pour le mieux dans le meilleur des mondes'. [...]
[...] En les acceptants, on est sûr d'être dans le vrai puisque le monde entier pense la même chose, démontrera la même chose. Prenons l'exemple des mathématiques : aujourd'hui, on peut affirmer que deux ajoutés à deux est égal à quatre. On peut être sur de cette idée et être sans crainte dans le vrai. SI cela est possible, c'est parce que par convention, les mathématiciens ont accepté certains postulats de départ, commun à tous. Dans ce cas là, on peut dire que l'on est certain d'être dans le vrai. Mais, ce n'est pas l'unique cas. [...]
[...] On peut penser qu'elle croit cela pour se rassurer. Sa vérité à elle la réconforte mais ce dont elle est persuadée n'est pas vrai et cela pourrait lui être démontré au travers de ses notes par exemple. On peut donc dire qu'il est possible d'être certain pour être dans le vrai, en acceptant les conventions déjà existantes et qui permettent de se mettre d'accord sur de nombreux points en les considérant comme vérité. C'est le cas dans de nombreux domaines comme les mathématiques, la physique, la biologie. [...]
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