Nature humaine, définition de l'humain, Rousseau, état de nature, animalité, essence humaine, Aristote
La philosophie a toujours cherché à définir l'homme. Pour le distinguer, d'aucuns ont souligné sa nature qui le rendait unique. La nature humaine correspondrait a priori à un état où l'humain est complètement lui, sans artifice et sans limites. Elle serait ainsi une voie à suivre pour consacrer une vie et devenir pleinement humain. C'est donc le sens de notre réflexion : dans quelle mesure la nature humaine suffit-elle à le définir et à comprendre ses choix?
[...] Le naturel chez l'homme, comme chez tous les autres êtres, a le caractère d'une fin, c'est quelque chose vers quoi nous nous dirigeons. Cette fin ne peut être comprise chronologiquement. La nature humaine est dépassement de soi, ouverture, activité et possession de ces fins qui sont les siennes : l'homme n'est lui-même que lorsqu'il dépasse ce qu'il est de manière factuelle, vers ce qu'il n'est pas encore, mais qui lui est présenté comme la seule possibilité appropriée à la richesse de son développement. [...]
[...] Suffit-il de suivre sa nature pour être humain ? La philosophie a toujours cherché à définir l'homme. Pour le distinguer, d'aucuns ont souligné sa nature qui le rendait unique. La nature humaine correspondrait a priori à un état où l'humain est complètement lui, sans artifice et sans limites. Elle serait ainsi une voie à suivre pour consacrer une vie et devenir pleinement humain. C'est donc le sens de notre réflexion : dans quelle mesure la nature humaine suffit-elle à le définir et à comprendre ses choix ? [...]
[...] Sartre considère que la nature humaine n'existe pas. Cela signifie qu'il n'y a pas de traits fixes en nous qui déterminent l'éventail des comportements ou des caractéristiques possibles que nous pouvons avoir. Pour de nombreux auteurs, cette affirmation est exagérée : à partir de théories religieuses, on affirme que l'homme, chaque homme, a une âme et que c'est précisément sa nature ; à partir de théories naturalistes comme la biologie, on indique que notre constitution génétique et biologique est fondamentalement la même chez tous les hommes en tous lieux et en tout temps. [...]
[...] L'homme a pour origine un état de nature similaire A. Une nature humaine qui définit nos actions Pour Rousseau, c'est à l'état de nature que l'homme est bon et qu'il est dépourvu de tout vice. Il soutient que l'état de nature est peuplé de bons sauvages, que les êtres humains sont doux et empathiques, car si l'un de ces êtres humains voit un autre souffrir, il ressent une inclination naturelle à venir l'aide par le biais de la compassion. Or, pour lui, ce qui rend l'homme mauvais, ce qui éveille son agressivité, c'est le moment de la naissance de la propriété. [...]
[...] Ces limites sont communes à tous les hommes ; c'est le cadre général dans lequel se déroule invariablement la vie humaine. Chaque individu, chaque société, a dû faire face à ces faits incontournables et a résolu de manière différente les problèmes vitaux auxquels ils conduisent. Sartre fait référence à l'inévitable sociabilité humaine, à l'inévitable liberté dans laquelle vit l'homme et à l'inévitable dénuement matériel de notre existence, dénuement qui nous oblige à travailler et aux différentes formes d'organisation sociale qui se construisent sur le travail. [...]
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