désir, bonheur, Platon, Gorgias, hédonisme, Elizabeth Gilbert, Schopenhauer, Balzac, Eugénie Grandet, ennui, Pascal, Dostoïevski, Crime et châtiment, taoïsme, Le Petit prince, Antoine de Saint-Exupéry, Aristote, Confucius
Suffit-il d'avoir ce que l'on désire pour être heureux ? Être heureux signifie jouir du bonheur qui est un état durable de satisfaction complète dont découle un sentiment de plénitude et de béatitude. Le désir peut être défini comme un mouvement humain vers quelque chose (l'objet du désir) que l'on connaît ou que l'on imagine comme une source de satisfaction. Dès lors, la réalisation de ses désirs est-elle la seule condition pour atteindre le bonheur ?
[...] Avoir ce que l'on désire et assouvir ses désirs serait alors la condition pour être heureux. De plus, le désir est indispensable à l'homme. Sans désir, l'homme ne peut pas vivre et ne peut pas être heureux. Le désir permet à l'homme de trouver un sens à son existence. On peut ainsi parler des motivations de l'être humain à trouver le bonheur dans la richesse, le savoir ou l'amour. Un homme sera heureux car il aura obtenu son désir de bien gagner sa vie et d'avoir un bon pouvoir d'achat, tandis qu'un autre sera comblé par l'amour de son compagnon et n'aura besoin que d'un minimum de choses matérielles. [...]
[...] D'autres facteurs vont faire que des individus sont heureux ou non. Le bonheur peut se trouver autre part que dans les désirs. Il peut se trouver dans l'accomplissement de ses devoirs et en aidant les autres. Dans Le Petit Prince d'Antoine de Saint-Exupéry, le renard enseigne au Petit Prince que le bonheur vient de l'accomplissement de ses devoirs et en établissant des liens avec les autres. Le bonheur du Petit Prince réside dans l'établissement de liens significatifs avec le renard, en prenant soin l'un de l'autre et en accomplissant les devoirs d'une amitié. [...]
[...] Suffit-il d'avoir ce que l'on désire pour être heureux ? Ne vous vous êtes jamais dit Quand j'aurai obtenu cette voiture de luxe, quand j'aurai enfin obtenu cette promotion, quand je serais enfin en couple,... alors à ce moment-là je serais enfin heureux ! On envisage alors un bonheur futur qui arrivera à la suite de l'obtention de nos désirs. Donc, il faudrait avoir ce que l'on désire pour être heureux. Cela démontre la pertinence du sujet suivant : Suffit-il d'avoir ce que l'on désire pour être heureux ? [...]
[...] Nous rêvons que ce que l'on désire ce réalise. Mais l'obtention de ses désirs est-elle une garantie irréfutable du bonheur ? On se demande alors si l'obtention même de ses désirs permet le bonheur. Ce n'est pas forcément le cas. On s'imagine que lorsque nos désirs seront atteints alors nous ressentirons un bonheur surdimensionné mais on peut vite être déçu par nos désirs parfois trop idéalisé. On désire et on souffre parce que on ne l'a pas mais lorsque celui-ci est atteint alors la seule chose que l'on ressent est de l'ennui. [...]
[...] Ainsi, on peut atteindre le bonheur à travers la vie contemplative En conclusion, notre réflexion s'est déployée selon la problématique suivante : la réalisation de ses désirs est-elle la seule condition pour être heureux ? Dans un premier temps, nous avons soutenu que la réalisation des désirs est bien source du bonheur et celle-ci permet donc d'être heureux. Néanmoins, dans un second temps, nous avons montré que la réalisation des désirs ne garantit pas le bonheur. Réaliser ses désirs peut même amener au malheur et à la souffrance dans certains cas. [...]
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