inconscient, Freud, moi, surmoi, Sartre, L'Introduction à la psychanalyse
A priori, il semble aisé pour tout être humain d'échapper à ses responsabilités. En général, nous disons : « Je n'avais pas le choix... » Il y a de quoi demeurer dubitatif quant à notre comportement par rapport à nos actes. Pour être considéré comme responsable d'un acte, il convient d'avoir d'une part conscience de cette attitude et d'autre part de l'intention de départ qui a conduit à agir de la sorte. En effet, la responsabilité représente la capacité ou encore la possibilité de prendre des décisions par soi-même. Quant à l'acte, il est accompli volontairement ou intentionnellement avec un but à atteindre.
[...] Néanmoins, cela ne signifie pas que toute action est dénuée de toute notion de responsabilité même si de nombreux facteurs agissent sur la conscience lors du passage à l'action, de la prise de position. C'est pourquoi, notre connaissance joue un rôle important car elle nous permet de raisonner pour agir davantage avec conscience et mieux contrôler notre inconscient. Il importe cependant de souligner que ce qui est valable sur le plan métaphysique, ne l'est pas spécialement dans le domaine juridique même si nous ne maîtrisons pas totalement ce que nous faisons et d'émettre ainsi l'hypothèse de l'inconscient. [...]
[...] Au fil du temps, il se construit grâce à ses choix, à ses actions et cela tout au long de sa vie qu'il contrôle en toute conscience. Tout ce qu'il fait dépend totalement de lui et non de quelconques divinités, de règles de morale, de la nature Il ne nie pas néanmoins qu'il existe des actes que l'homme commet sans pour autant s'y reconnaître. C'est là que la pensée de Sartre engendre le doute car cela signifie que d'autres facteurs sont susceptibles d'influencer nos motivations, nos décisions. [...]
[...] Donc, il n'est pas totalement responsable de ses actes vu l'intervention de l'inconscient, siège de nos pulsions, de nos désirs, de nos douleurs antérieures comme celles de notre enfance. Les actes commis en toute inconscience font partie de ceux pour lesquels l'homme n'est pas responsable qu'elle soit voulue ou pas. Un homme peut agir dans l'ignorance des conséquences de son action ou tout simplement dans un état d'inconscience voulu comme le fait d'être sous l'effet de l'alcool. Cela signifie que la responsabilité dépend du niveau de lucidité, de la connaissance avant d'agir. [...]
[...] Il convient dès lors de se demander s'il est possible d'envisager l'être humain responsable de tous ses actes. C'est pourquoi, afin de répondre à la question initialement posée, il apparaît intéressant d'évoquer pour débuter la pensée de Sigmund Freud selon lequel l'homme n'est pas totalement responsable de ses actes. Nous poursuivrons avec celle de Jean-Paul Sartre, pensant l'homme totalement responsable de ses actes avant d'aborder et d'expliciter l'opposition de ces deux théories et enfin de conclure. Action de l'inconscient sur le conscient selon Freud Au préalable, il convient de prendre en considération l'importance du contexte social. [...]
[...] Sommes-nous toujours responsables de nos actes ? A priori, il semble aisé pour tout être humain d'échapper à ses responsabilités. En général, nous disons : « Je n'avais pas le choix . » Il y a de quoi demeurer dubitatif quant à notre comportement par rapport à nos actes. Pour être considéré comme responsable d'un acte, il convient d'avoir d'une part conscience de cette attitude et d'autre part de l'intention de départ qui a conduit à agir de la sorte. [...]
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