Maison, liberté, contrainte, propriétaire, femme
Cette écriture personnelle réalisée en deuxième année de BTS a obtenu la note de 17/20.
"Avoir une maison est une chance que certains n'ont pas. Cela suppose donc de l'entretenir, d'en prendre soin. Nous avons donc des devoirs envers notre maison, qui sera transmise aux générations futures. Toutefois, ces devoirs peuvent vite devenir une charge pour certains propriétaires. Ainsi, les devoirs que nous avons envers notre maison peuvent-ils devenir des contraintes ?"
[...] Tout d'abord, chacun est libre de faire ce qu'il veut dans sa maison. La biographie Ninon de Lenclos par Michel Vergé-Franceschi (2014) souligne la liberté du personnage principal. Propriétaire d'un hôtel parisien, elle choisit qui elle invite, elle choisit la décoration ainsi que les thèmes de ses réunions. Ninon de Lenclos symbolise aussi la liberté des m?urs et la volonté de s'affranchir des normes de la société. Virginia Woolf rejoint cette idée dans son essai Une chambre à soi, publié en 1929. [...]
[...] La liberté d'ouvrir sa porte à autrui Enfin, nous sommes libres de laisser entrer qui nous voulons chez nous. Selon Jacques Derrida, le droit à l'hospitalité existe seulement si l'on a la possibilité de refuser l'entrée à quelqu'un. Il explique dans son essai Le droit à l'hospitalité, que l'hospitalité est le fait d'accueillir tout étranger chaleureusement. Conclusion Pour conclure, la maison peut être une contrainte matérielle, car elle force son propriétaire à l'entretenir. Cette tâche incombe souvent aux femmes, contraintes de mettre leurs rêves de côté pour prendre soin du logement. [...]
[...] Sommes-nous prisonniers des liens qui nous attachent à notre maison ? Ecriture personnelle réalisée en deuxième année de BTS sur le thème de la maison. Note obtenue : 17/20. Sommes-nous prisonniers des liens qui nous attachent à notre maison ? Introduction Avoir une maison est une chance que certains n'ont pas. Cela suppose donc de l'entretenir, d'en prendre soin. Nous avons donc des devoirs envers notre maison, qui sera transmise aux générations futures. Toutefois, ces devoirs peuvent vite devenir une charge pour certains propriétaires. [...]
[...] Selon lui, une vie heureuse est synonyme d'un lien avec la nature permanent. B. La maison comme lieu d'emprisonnement des femmes L'entretien de la maison est une contrainte principalement pour les femmes, comme le montre Simone de Beauvoir dans son essai Le deuxième sexe en 1949. La femme est contrainte d'assurer l'entretien de sa maison pendant que son mari s'adonne à des projets variés. La femme doit renoncer à ses rêves pour prendre soin du logement familial. C. La maison comme objet de transmission Avoir une maison, c'est aussi être prisonnier d'un héritage. [...]
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