Dissertation de Philosophie (niveau Lycée) répondant à la problématique suivante : Est-ce dans la solitude que l'on prend conscience de soi ?
[...] Il reste le je qui doute, le je qui pense, donc ce existe bien. Cette vérité, personne ne peut la saisir à ma place, puisqu'il s'agit bien de moi qui fais cette réflexion. Le cogito est donc effectivement atteint dans la solitude. La solitude et la conscience de soi paraissent indissociables ; si je veux prendre conscience de moi, je dois me purifier, m'isoler d'autrui. D'ailleurs, grâce à cette conscience de soi à la raison, Descartes va pouvoir connaître les énigmes de son non-conscient. [...]
[...] Mais il désire également échouer, pour de nombreuses raisons : désir de rester dans l'enfance, retarder l'entrée dans la vie active, etc, mais ce désir est inconscient. Ainsi l'échec à un examen peut correspondre en fait à un désir inconscient satisfait dont le candidat ne prendra jamais peut-être conscience. Un autre obstacle existe dans cette prise de conscience de soi, elle concerne la définition du moi l'identité qui semble être une notion que nous pouvons avoir du mal à cerner. [...]
[...] Effectivement, la solitude dite du philosophe ; l'isolement physique et mental peut nous aider à une connaissance plus poussée. Selon Hegel, une conscience déjà constituée par autrui peut simuler une conscience de soi qui ne dépend que d'elle-même, il s'agit donc bien d'un processus d'après coup. Platon, pour parvenir à une vraie conscience de soi, va diviser la réalité en deux parties : le monde sensible dont nous acquérons une connaissance imparfaite, approximative. Ce monde des sens est sous le signe du changement, rien n'y est permanent ; et le monde intelligible,qui est le monde des idées, nous permet grâce à l'usage de notre raison d'acquérir la vraie connaissance, où les idées sont éternelles et immuables. [...]
[...] Une fois sa naissance venue, le voici confronté au monde, sans la protection et les apports automatiques dont il bénéficiait dans le ventre de sa mère. A ce moment là ; ce sont les besoins qu'il ressent qui le poussent vers autrui, qui le poussent à la communication, à travers le langage du corps ou des sons. Puis sa conscience s'affine, il passe du simple j'ai faim à donne-moi à manger où l'ont voit bien l'intervention d'autrui à travers l'impératif donne et sa conscience de soi avec le pronom moi D'après ce que nous venons de démontrer, nous pouvons confirmer le caractère social de notre conscience, autrui est donc indispensable dans notre prise de conscience. [...]
[...] A quoi bon prendre conscience d'une identité qui n'est pas clairement définie. Nous pouvons établir certains fondements de l'identité, mais ils sont tous contestables. La première identité que l'ont peut citer est l'identité génétique, c'est un fait qu'on ne peut contester scientifiquement, mais elle est réductrice, elle n'explique pas les sensations intimes de l'existence, de plus, des jumeaux ont le même patrimoine génétique, ne sont pas forcément les mêmes individus. Ensuite, l'âme pourrait être une définition de notre identité, ce serait une unité spirituelle présente dès ma naissance, or cette âme relève de la métaphysique, aucune expérience n'a réussi aujourd'hui a en apporté la preuve de son existence. [...]
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