Peut-on aimer la solitude ? Ici le mot clé est la solitude, terme qui désigne l'état d'une personne seule, soit matériellement quand il n'y a pas d'autres êtres humains près d'elle, soit moralement, quand elle ne rencontre pas d'aide ou simplement de sympathie, d'attention de la part d'autrui (ces deux aspects de la solitude peuvent se trouver joints ou séparés). L'idée de solitude sous-entend souvent que cet état de solitude est effectivement ressenti par celui qui s'y trouve ; mais il peut être vécu avec tristesse, ou avec une sorte d'amère fierté, ou avec sérénité. La solitude peut-être plus ou moins appréciée pourtant il arrive parfois que nous y soyons contraints et, ceci peut avoir des répercutions négatives sur certaines personnes.
En quoi la solitude nous apporte-t-elle quelque chose que la vie en commun est incapable de nous donner ? L'homme s'épanouit-il mieux seul ou avec d'autres ? Est-il un être naturellement solitaire ? (...)
[...] On laisse de côté la relation humaine, vivante, pour se tourner vers la relation divine invisible. Il existe une forte tradition religieuse de la solitude. Celle que suivent les moines yogis. Les ermites aussi, ces moines religieux qui vivent dans la solitude pour prier Dieu et faire pénitence. Ils vivent constamment en séparation avec la société. Par ailleurs, la solitude relève de l'esthétique en tant qu'état vécu par un poète, un artiste ; elle a été très souvent une source d'inspiration poétique. [...]
[...] Pour conclure, on peut aimer la solitude dans la mesure où elle apporte harmonie et aide pour toute personne : celle qui a des problèmes de stress, d'angoisse Elle permet de mieux réfléchir et se concentrer. Pour les religieux, les moines, être seul permet de se rapprocher de Dieu. Pour les artistes et poètes, elle est source d'inspiration poétique. La solitude a des atouts mais il ne faut pas oublier que celle-ci entraîne un renfermement de la personne. Elle ne nous permet pas d'exprimer ce que l'on ressent. Elle peut conduire au suicide et à la mort. La solitude n'est-elle pas le résultat d'une société bouleversée par de grands changements dans différents domaines ? [...]
[...] Peut-on aimer la solitude ? Peut-on aimer la solitude ? Ici le mot clé est la solitude, terme qui désigne l'état d'une personne seule, soit matériellement quand il n'y a pas d'autres êtres humains près d'elle, soit moralement, quand elle ne rencontre pas d'aide ou simplement de sympathie, d'attention de la part d'autrui (ces deux aspects de la solitude peuvent se trouver joints ou séparés). L'idée de solitude sous-entend souvent que cet état de solitude est effectivement ressenti par celui qui s'y trouve ; mais il peut être vécu avec tristesse, ou avec une sorte d'amère fierté, ou avec sérénité. [...]
[...] Vivre seul signifierait bien sûr sans les autres, mais n'est-ce pas aussi grâce à autrui que nous pouvons nous développer ? D'après les analyses d'Aristote au début de la politique, c'est en commun, au sein de la cité que les hommes peuvent devenir hommes. En dehors de la cité ceux-ci sont soit des Dieux, soit des brutes. De plus, la solitude ne nous permet pas d'exprimer ce que nous ressentons. Notre langue maternelle nous permet de développer des contactes avec les autres et d'apprendre la signification commune des mots. [...]
[...] Sauf que je ressens à travers la manière de définir les sentiments et aux mots qui m'ont été appris par les autres et qui me permettent ainsi de saisir précisément ce que je sens. Le philosophe Wittgenstein n'a pas cessé d'insister sur ce point. L'aventure d'Alexandre Selkirk (Robinson Crusoé), nous apprend que la solitude peut conduire à la mort. Ce marin a vécu quatre ans et quatre mois seul sur une île. Après quatre ans de solitude, il était presque devenu à l'état sauvage. Beaucoup de prisonniers deviennent fous et perdent la raison de part l'isolement durant plusieurs années. [...]
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