Être soi-même définit une attitude et une façon de penser. Nous sommes fidèles à nous-mêmes, au quotidien, dans nos réflexions et dans nos actes. Nous sommes authentiques. A cela s'oppose à une notion d'hypocrisie. Alors nous mentons. Nous mentons à Autrui et nous mentons à nous-mêmes. Nos actes, nos choix, nos pensées ne sont pas fidèles à notre propre raison. Dès lors, une question se pose : quel élément détermine soit que nous sommes authentiques, soit que nous sommes hypocrites ? (...)
[...] Dans certains cas, on remarque que la solitude est loin d'être favorable au fait d'être soi-même. Si on prend pour exemples les quelques cas enfants sauvages on remarque que ceux-ci sont dénués de conscience. Ils n'ont eu aucune socialisation, aucun contact avec Autrui. Le résultat de cette absence de relations extérieures est un cruel manque de conscience de soi. L'enfant reste au stade d'animal et ne développe aucune aptitude à la réflexion. Il ne peut donc pas prétendre être lui- même, il n'est qu'un homme animé d'instincts. [...]
[...] Faut-il être seul pour être soi-même ? Être soi-même définit une attitude et une façon de penser. Nous sommes fidèles à nous-mêmes, au quotidien, dans nos réflexions et dans nos actes. Nous sommes authentiques. A cela s'oppose à une notion d'hypocrisie. Alors nous mentons. Nous mentons à Autrui et nous mentons à nous-mêmes. Nos actes, nos choix, nos pensées ne sont pas fidèles à notre propre raison. Dès lors, une question se pose : quel élément détermine soit que nous sommes authentiques, soit que nous sommes hypocrites ? [...]
[...] La solitude permet donc de mieux se connaître soi- même. Au-delà de cela, elle nous autorise une plus grande et plus directe perception de nous-mêmes. En effet une évolution en société nous contraint à nous questionner sur notre statut, notre fonction dans la communauté. De plus, selon notre évolution dans le temps, ce statut et cette fonction changent. Aujourd'hui je suis la fille de quelqu'un, une élève. Demain je serai épouse, peut-être mère. Notre comportement n'est pas le même en fonction de l'interlocuteur. [...]
[...] Dans le cas d'un prisonnier, elle peut jouer le rôle de catalyseur et attiser une colère, une haine ou peut être une certaine repentance. La solitude peut être temporaire. On se coupe du monde quelques instants pour faire une analyse de la situation. Au contraire, elle peut être une décision définitive, sans appel comme c'est le cas de l'ermitage. Alors, elle est comme une alternative extrême et ultime à une incompatibilité de notre conscience, de notre identité à la société. [...]
[...] On ne doit pas le confondre avec l'amour de soi qui lui est un sentiment inné donc légitime. Il nous pousse à survivre, à subsister. Rousseau dit même que régi par la raison, chez l'Homme, il créé l'humanité, la vertu L'amour propre lui est une création de la société ; il nous pousse sans cesse à nous comparer aux autres et à avoir une perception de nous-mêmes altérée par cette forte volonté d'être le meilleur. La solitude donc n'est pas forcément positive et son absence a même des vertus. [...]
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