Souvent employée dans le langage courant pour désigner un manque de maîtrise de soi, l'expression « ne pas être soi-même » renvoie à la notion d'identité personnelle, et implique une réflexion sur soi qui fait apparaître ce que je suis ; seul un sujet pensant, conscient d'être, élabore l'idée du soi-même selon laquelle il cherche à se définir. Tout cela renvoie à la question de la liberté du sujet.
Qu'est-ce qui peut nous pousser à ne pas être soi-même ? Sommes-nous réellement libres ? Que recherchons-nous dans ce qui n'est pas nous-mêmes ? Avons-nous conscience d'être nous-mêmes ?
Dans un premier temps, nous réfléchirons sur la conception classique du sujet. En second lieu, nous nous attacherons à la conception moderne du sujet qui est défendu par Freud, c'est-à-dire l'affirmation d'un inconscient. Enfin, nous étudierons la liberté du sujet. (...)
[...] Le Je prouve que j'agis par moi-même, que je suis un principe et non un résultant Kant. La conscience ; expérience originaire de données, de faits dont nous avons des représentations desquelles peuvent naître une réflexion, grâce à un travail d'analyse, à un examen ; rend possible la connaissance des choses ainsi que la connaissance de soi. Elle est la condition de possibilité de tout savoir mais aussi de tout choix volontaire : la toute puissance du libre arbitre. C'est seulement dans la mesure où j'ai conscience d'une action effective, dans la mesure où j'agis à partir du principe interne de l'activité suivant le libre arbitre, sans aucune détermination extérieure Kant. [...]
[...] Il est par ailleurs, d'autres déterminismes : familial, social, historique qui influencent notre devenir personnel et qui font qu'une partie de nous nous échappe, à laquelle nous pouvons restés plus ou moins aliénés Etre soi-même au sens identique à soi-même, ce serait être figé, ce serait être une chose ou un homme n'est pas une chose ; un homme existe, il est en perpétuel devenir, il est en projet. Je ne suis pas moi-même signifie que j'ai à être moi-même. C'est ce qui distingue l'homme de la chose. [...]
[...] Peut-on ne pas être soi-même ? Introduction : Souvent employée dans le langage courant pour désigner un manque de maîtrise de soi, l'expression ne pas être soi-même renvoie à la notion d'identité personnelle, et implique une réflexion sur soi qui fait apparaître ce que je suis ; seul un sujet pensant, conscient d'être, élabore l'idée du soi-même selon laquelle il cherche à se définir. Tout cela renvoie à la question de la liberté du sujet. Qu'est ce qui peut nous pousser à ne pas être soi-même ? [...]
[...] Le droit français soutient que nul n'est censé ignorer la loi Ainsi, par la conscience de soi, je suis apte et disposé à répondre entièrement de nos actes. Donc être soi-même correspond à la permanence de conscience réfléchie qui ne permet une pleine autodétermination. Pourtant, si l'expression ne pas être soi-même pose un problème, il faut également reconnaître qu'on l'utilise souvent. Il faut donc bien que cette expression ait un sens. Que voulons-nous dire ? Il semble que l'on désigne par là le manque de maîtrise de soi. [...]
[...] Pourquoi cette absence de maîtrise de soi ? Ne sommes-nous pas totalement nous-mêmes ? Chaque homme ne semble pas toujours conscient de l'impact de ses actes et de leur mode de détermination. Certains se plaignent de na pouvoir agir toujours de façon libre et autonome. Ça a été plus fort que moi Je ne sais plus quoi penser D'où viennent ces expressions de notre quotidien. Pourquoi avons-nous ces sensations ? Il semblerait que la conscience soit inapte à tout saisir. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture