Exposé sur l'évolution des institutions et de l'hégémonie d'Athènes, basé sur l'analyse de deux extraits du livre de Platon L'Apologie de Socrate. En quoi ces extraits montrent-ils le fonctionnement des différentes institutions Athéniennes tout en stigmatisant les abus du système démocratique après un siècle de réforme ?
[...] Or, les lois sont la volonté de la cité, l'aimer, c'est lui obéir, c'est obéir aux lois. Voilà la justice telle que l'ont connue et pratiquée les grands citoyens anciens. Mais la théorie de la justice grandit, lorsqu'au lieu de la considérer comme l'obéissance aux lois de la cité, Socrate nous la montre réglée par des lois supérieures, lois non écrites, portées non par les exigences du peuple, mais par la volonté des dieux, prenons comme illustration de cette idée, Antigone de Sophocle. [...]
[...] Les textes que nous avons à étudier sont des paroles de Socrate, celui-ci dans ces deux extraits évoque les évolutions du fonctionnement institutionnel dans la cité. On le voit par exemple ligne 2 où le philosophe fait référence aux tribus or il se trouva que la tribu des Antiochide, à laquelle j'appartiens, exerçait la prytanie [ C'est la réforme de Clisthène qui a crée les cadres institutionnels, en 508, en permettant la participation politique directe, qui a agi sur les conditions sociales de cette participation et a donné à la vie politique une valeur essentielle. [...]
[...] Le procès à l'époque était basé sur un affrontement direct entre l'accusé et l'accusateur où chacun avait le même temps de parole : il n'y a pas d'avocats car ceux-ci étaient suspectés de fausser le procès par des défenses efficaces et émouvantes chargées d'impressionner les juges. Lors de ces procès, les femmes sont interdites tout comme les citoyens frappés d'atimie c'est-à-dire d'indignité civique. Le témoignage des esclaves n'est pris en compte que s'il est obtenu par la torture. En ce qui concerne l'accusation elle est formulée par un particulier et non par un magistrat. [...]
[...] Ces textes sont deux extraits de l'Apologie de Socrate par Platon, plus précisément les passages 20 et 21 de la traduction de E. Chambry. Ce philosophe est né en 428 av JC et c'est à l'âge de 20 ans que ce jeune et riche aristocrate devient le plus fidèle disciple de Socrate jusqu'à la mort de celui-ci. Par la suite, il entreprend de nombreux voyages et ce n'est que 12 ans après le procès, en 387 av. JC, qu'il revient à Athènes et fonde l'Académie qui sera la première école de philosophie. [...]
[...] Mais à la mort de Périclès, un vide politique se produisit, certains comme Nicias, Cléon ou Alcibiade tentèrent de l'égaler mais sans succès. La démocratie vit ces valeurs tomber en désuétude. Prenons l'exemple de Nicias et Alcibiade qui menacés, unirent forces et manipulation pour faire ostraciser le démagogue Hyperbolos. La guerre du Péloponnèse ajoutée à la crise politique fit évoluer la démocratie vers une oligarchie c'est-à-dire le pouvoir d'un petit nombre (oligoï). En effet, un clivage apparut entre les stratèges issus des grandes familles aristocratiques et les hommes politiques nouveaux. [...]
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