Travail, condition humaine, théorie marxiste, aliénation, société, liberté, loisir, Karl Marx, Adam Smith, Kojève, Hegel, Simone de Beauvoir, Pierre Clastres, Lafargue, Nietzsche, Hannah Arendt
Le travail sert à satisfaire des besoins et nous faisons société pour nous protéger et diviser les tâches. Donc le fondement de la société est de diviser les tâches, donc le travail est au fondement de la société. Penser la société sans travail semble impossible.
Comment faire une société sans travail ? Ce qui est paradoxal, c'est que nous souhaitons l'impossible, car une société sans travail est impossible. Pourquoi vouloir la fin du travail ?
[...] Pour penser un rapport non aliénant au travail, ne faut-il pas inclure dans le travail jusqu'ici écarté comme l'art, la lecture, le visionnage d'un film, un débat, une promenade etc ? Toute activité productive demandant un effort, rémunéré ou non, qui satisfait des besoins. Après tout : travailler ce n'est pas seulement gagner de l'argent. Ceci peut être le point de départ d'une société du travail et du loisir. III - Peut-on concevoir une société du travail garantissant loisir et liberté ? [...]
[...] Nietzsche, Humain, trop Humain, 1878 Listez et développez la nature des trois états développés par Nietzche. ?Travail : Le travail permet de satisfaire le besoin. Mais un problème apparaît : un cercle vicieux se crée. Le travail est un moyen pour satisfaire des besoins mais on en a fait une fin : le travail pour le travail. Si quelqu'un ne travaille pas ou ne veut pas travailler : on le juge. En fait, nous nous sommes habitués au travail et il est lui-même devenu un besoin à satisfaire. [...]
[...] - Accroché spatialement le travailleur à son travail. Il est sur la chaîne de travail, sa position, une tâche précise. Il habite à côté de l'usine, sa vie est l'usine. Exemple : banlieue zone de production. Boulogne, ville ouvrière dans les années 50 50. Dans les années désindustrialisation devenu la ville la plus riche. Exemple : Google, avec les tables de ping-pong etc. Accrocher temporellement le travailleur à son travail Exemple : poinçonner son billet quand on arrive à l'usine, Les temps Modernes de Charlie Chaplin - La survaleur (ou plus-value). [...]
[...] Penser, la société sans travail semble impossible. «Souhaitable» : Est-ce que cela doit être un objectif à atteindre ? La question du souhaitable, est une question morale, est-ce que c'est bien ou mal. Le problème n'est pas le travail, mais le rapport au travail. Peut-être que l'on veut une société avec un rapport différent travail. Le problème n'est pas le travail dans la société, mais que nous ayons fait une société du travail. Souhait : c'est une envie/un rêve. Le souhait est en général, pas vraiment réalisable, il y a une dimension de regrets, "si seulement?". [...]
[...] C'est par le travail/la reconnaissance qu'il va prendre conscience de sa situation et renverser le rapport. Mon désir primordial est la reconnaissance, elle est obligée d'aller dans les deux sens. C'est donc un texte sur la reconnaissance et non le travail. Morale : on a tous besoin de reconnaissance, qui ne peut qu'être mutuelle. Pour Hegel, la société idéale, et celle où le citoyen peut être d'emblée reconnu comme citoyen. Toute lutte est d'un besoin de reconnaissance, c?ur de la société. [...]
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