Aux XIXème et XXème siècles, le travail est ce à quoi on se consacre majoritairement (cf. 70% des journées sont passées à travailler).
C'est une société en pleine révolution industrielle : nécessité de produire en masse, d'accroître les gains de productivité, élargissement de la sphère marchande, agrandissement des marchés.
Les hommes (principalement) ne font presque rien d'autre et sont absolument conditionnés par la classe sociale à laquelle ils appartiennent (reproduction sociale : les fils d'ouvriers deviennent ouvriers, idem pour les fils de patrons) (...)
[...] Cf: Marx Aliénation par le travail, d'autant plus qu'au début du XXè siècle apparaît l'OST introduite par F.W. Taylor qui confine les salariés dans une tâche unique. C'est la naissance de la division horizontale et verticale du travail. Il y a une hiérarchie au sein des travailleurs (cols blancs, cols bleus, contremaîtres ) et a niveau de la production (parcellisation des tâches) En général, les individus habitent tout près de leur lieu de travail (corons ouvriers, le postier qui habite au dessus de son bureau, le maître d'école ce qui accroit l'intensité du travail. [...]
[...] Se dessine certaines contestations. Les ouvriers commencent à réclamer plus de liberté, moins d'esclavagisme patronal, une vie ouverte à d'autres possibilités. Des grèves générales éclatent ( grévistes en mai millions en juin) L'arrivée des loisirs: Avec le Front populaire, les lois sur les conventions collectives de juin 1936 amènent les premiers congés payés semaines) et la semaine de 40 heures. C'est en quelque sorte une délivrance physique et psychologique, un bol d'air En effet, des spécialistes ont remarqué que trop de travail tue le bon travail: le turn over atteint des niveaux préoccupants, l'irritabilité des salariés se fait sentir, les malfaçons sont de plus en plus nombreuses et tout ceci mène à une baisse de la productivité. [...]
[...] Et parallèlement se développe l'individualisme : on va commencer à rechercher sa propre satisfaction et assouvir ses propres intérêts. Enfin, modification des structures des villes ; nouvelles infrastructures, routes en meilleur état, développement de politique de ville (transport, subventions, Le mouvement d'exode rural s'accentue : la ville offre des attraits enthousiasmants, c'est-à-dire plus de modernité, de confort de vie et de facilité. Ouverture: aujourd'hui, ne nous dirigerait-on pas vers une société trop portée sur les loisirs? Plusieurs thèses: Socialistes et extrême gauche, verts, philosophes comme Dominique Méda: idée d'un capitalisme exacerbé qui exploite encore les salariés et les enserrent dans une vie exclusivement dédiée au travail. [...]
[...] Lagrange, sous secrétaire d'État aux sports et à l'organisation des loisirs met en place en août un billet de congé populaire annuel. Qui plus est, en juillet, la scolarité obligatoire est redressée à 14 ans. Révolution dans les modes de vie: Cette société de loisirs, initiée en grande partie par les élites qui ont décidé de ne pas laisser les ouvriers croupir dans leur léthargie et ne pas les démotiver a permis non seulement d'améliorer le quotidien de nombreuses familles (plus de bien être) mais aussi d'assurer une meilleure "vie d'entreprise". Plus de sociabilité, de relations au travail. Moins d'oisiveté. [...]
[...] II/ Une société plus épanouie: de nombreuses conséquences: La production est adaptée; si le rythme de travail avait été conservé, se serait ensuivi une surproduction incompressible par le marché, donc un surplus de biens services) que la demande n'aurait pas pu à elle seule éponger. Un sentiment de liberté, d'épanouissement, de bien être vient renforcer la cohésion sociale. Les fossés entre les différentes classes sociales sont moins oppressants, plus supportables. Des nouvelles activités font leur apparition : les horizons sont plus larges (clubs lecture) qui sont adaptés à chaque catégorie de personnes: jeunes, vieux, hommes, femmes L. [...]
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