société, science, réflexion philosophique, science achevée, savoir, évolution, quotidien, psyché humaine, morale, satisfaction de l'homme
Dans toute communauté présentant des interactions sociales, on constate généralement la constitution d'un système régi par un ensemble de codes, de lois et principe influençant grandement ceux qui y vivent. Bien que ce soit la première idée qui nous vienne à l'esprit lorsque nous pensons aux constituants quasiment indispensables au fonctionnement d'un groupe social, il y a cependant un facteur qui influence tout autant ce groupe, se glissant dans son quotidien jusqu'à s'y confondre : la science.
[...] Le scientifique est un homme au savoir abondant, et ne se contente de penser que dans le sens de la science dont il est l'adepte. Chacune de ses réflexions par rapport à la science est impersonnelle et indifférente de sa personne propre, car elle se passe de ses avis et de son état d'âme. Par conséquent, l'œuvre de la science se veut indépendante et par conséquent un rôle fixe, une valeur objective : une chaise est une chaise et sert à s'asseoir. [...]
[...] « Les émojis, ne rendent-ils pas hypocrite ? » Dans une société pareille, la réflexion philosophique partira donc naturellement vers un point qui échapperait à la science, car elle est alimentée par l'esprit, et l'homme, dans son insatiabilité, au lieu de garder le silence devant ce qui est défini comme absolu, trouvera toujours une échappatoire afin d'exercer sa pensée et celle-ci n'a d'autre lieu plus vaste où appliquer la réflexion qu'au sein même de son environnement ; en elle-même, sur elle-même. La philosophie, par rapport à la science pourrait être muselée, mais la réflexion philosophique ne saurait l'être, car elle est indépendante et infinie de ressources. [...]
[...] N'oublions pas que nous avons présenté la science achevée comme étant une science au sommet de son évolution et considérée comme une source de connaissance aussi riche que consistante et la réflexion philosophique comme acte de remise en question tout en proposant une perspective infiniment plus grande. La philosophie et son outil, à savoir la réflexion, se verraient masqués dans l'ombre de la science, vue comme étant parfaite, devenant ainsi absolue et indiscutable. Cependant, l'homme, dans son insatiabilité, se tournera alors vers son rapport avec cette même science afin d'y trouver des défauts, défauts qu'il devra trouver en lui-même, n'ayant rien à redire de cette dernière (la science). [...]
[...] Les réponses aux questions du scientifique provoquant elles-mêmes de nouvelles questions par le philosophe. C'est ainsi que science et philosophie ont été depuis le début, évoluant dans le sens quasi infini de l'amélioration de l'invention. IV. Entre réflexion philosophique et science achevée Nous avons précédemment fourni une définition de la réflexion philosophique, de la science, dépeint celle-ci dans son état achevé et présenté la relation d'interaction entre les deux à leurs débuts (c'est-à- dire après que la science se soit détachée de la philosophie mère). [...]
[...] « Tout ce que je sais, c'est que je ne sais rien. » -à-dire malgré que le philosophe prétende ne rien savoir (humilité), il ne laisse pas l'ignorance se confondre avec la naïveté (incrédulité). Si le scientifique dit que la chaise est faite pour s'asseoir en utilisant l'autorité de son savoir pour en imposer l'utilité, le philosophe, lui, ne peut tout accepter bêtement par prétexte de ne rien savoir : La science donne l'utilité, la philosophie recherche plus, elle cherche le sens : « Pourquoi ? [...]
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