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Aujourd'hui, le devoir de la société envers les générations futures revient de plus en plus au centre des débats alors que le philosophe Hans Jonas en parle depuis 1979, notamment dans son livre « Le Principe de responsabilité ». Le 20ème siècle, le siècle de la fureur, a connu deux grandes guerres mondiales, ainsi que Hiroshima, Nagasaki, et bien d'autres événements tout aussi horribles et destructeurs les uns que les autres. Ils montrent bien que l'homme est capable de détruire l'humanité, notamment avec l'aide de la technologie.
[...] En conclusion, oui, la société a une responsabilité envers les générations futures. En effet, les actions et les choix des êtres humains ont des conséquences pour l'avenir de leurs enfants ainsi que pour la survie des générations futures. Instaurer une éthique de l'avenir comme proposée par Jonas en plus de l'étique de responsabilité serait un grand pas pour que les hommes prennent conscience que les sciences et la technologie représentent un danger potentiel pour la nature ainsi que pour l'humanité. [...]
[...] Il n'est plus possible de se limiter aux relations entre les hommes mais il est urgent de les étendre aux relations de l'homme avec la nature. La situation est identique concernant l'éthique de responsabilité. Il demeure aujourd'hui possible de prendre ses responsabilités non seulement vis-à-vis de personnes physiques mais également de personnes virtuelles. De plus, la philosophie a développé une philosophie immobiliste qui empêche d'agir si on ne connaît pas toutes les conséquences pour le futur alors qu'il suffirait d'acquérir le savoir nécessaire pour le faire. [...]
[...] L'utilitarisme met en avant le bonheur de tous. Par la suite, John Stuart Mill ajoutera que « la liberté est un des éléments du bonheur ». L'utilitarisme est plus proche de la société actuelle au sein de laquelle les hommes esclaves de la technologie, s'imaginent heureux et libres juste par la satisfaction de leurs désirs. Certes, l'utilitarisme n'est pas de l'égoïsme, de l'individualisme mais il comporte un côté calculateur pour agir ou ne pas agir afin que le plus de personnes possible et non des générations soient heureuses. [...]
[...] (Hans Jonas) Hans Jonas insiste donc sur l'importance de mesurer les conséquences à long terme des actions humaines avant de passer à l'action pour éviter de détruire l'humanité. Il est primordial de savoir si telle ou telle technologie comporte un risque destructeur pour l'humanité d'où l'importance de faire tout pour savoir. Les sciences ainsi que la technologie doivent être utilisée consciemment et à bon escient. Pour exemple, on va choisir le problème des déchets nucléaires pour lesquels il est conseillé d'avoir des connaissances les plus exactes possible concernant les retombées sur la nature, les êtres humains et les générations futures. [...]
[...] En effet, elles ont le droit d'être protégées afin de pouvoir vivre dignement. C'est pourquoi, la société, dans sa globalité, est responsable du futur.Malgré une situation évidente, les points de vue divergents. Les éthiques existantes ne mesurent pas les conséquences à long terme et ne prennent pas conscience du risque de destruction de l'humanité et de la fragilité du vivant. Une éthique devrait être élaborée aujourd'hui, comme le souhaite Hans Jonas, afin de conserver notre humanité, notre environnement naturel. L'homme doit modifier son comportement et ne pas se laisser contrôler par la technologie qui évolue en permanence. [...]
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