Penser les devoirs de l'homme, c'est s'interroger sur les impératifs transcendants qui s'imposent à la conscience humaine, et qui se posent dès lors, comme norme de l'action. C'est-à-dire que, contrairement aux simples désirs et aux simples tendances qui se confondent avec l'individu, ces règles instaurées par l'instance qui commande, ici, le devoir, régissent certains de nos actes par leur valeur d'impératif. Car avant d'être un agissant, l'homme s'interroge nécessairement sur la direction à apporter à son action ; il sonde scrupuleusement sa conscience : « que dois-je faire ? ». C'est en cela que le devoir est inhérent à l'action : c'est uniquement lorsque nous produisons une action, que nous pouvons accomplir ou ne pas accomplir un devoir (...)
[...] C'est le résultat de la mondialisation. Et cela a pour conséquence que le résultat de nos actions n'a jamais eu tant de portée, une portée qui est désormais mondiale. Et c'est dans ce contexte de mondialisation que les préoccupations sur l'avenir de l'humanité sont les plus inquiétées. L'actualité est on ne peut plus formelle : les questions environnementales deviennent la préoccupation majeure de ce siècle. Développement durable, énergie renouvelables, préservation de la nature, et cætera sont régulièrement enjeux de débats internationaux. [...]
[...] Peut-être n'avons-nous qu'un seul devoir envers la société, un devoir propre à l'homme mais universel à tous les hommes, qui pourrait s'exprimer par la maxime suivante : Tu dois agir de telle sorte que les effets de ton action ne soient pas destructeurs pour la possibilité d'une vie future et saine sur Terre. Ce que montre Nietzsche dans la Psychologie du commandement. Définition donnée par le gouvernement de la République française. [...]
[...] L'homme a-t-il des Devoirs envers la Société ? Penser les devoirs de l'homme, c'est s'interroger sur les impératifs transcendants qui s'imposent à la conscience humaine, et qui se posent dès lors, comme norme de l'action. C'est-à-dire que, contrairement aux simples désirs et aux simples tendances qui se confondent avec l'individu, ces règles instaurées par l'instance qui commande, ici, le devoir, régissent certains de nos actes par leur valeur d'impératif. Car avant d'être un agissant, l'homme s'interroge nécessairement sur la direction à apporter à son action ; il sonde scrupuleusement sa conscience : que dois-je faire ? [...]
[...] Et pour Kant, le devoir est inconditionné, à savoir, qu'il n'est subordonné à aucun but. Il n'y a donc qu'un impératif catégorique, et c'est celui-ci : Agis uniquement d'après la maxime qui fait que tu peux vouloir en même temps qu'elle devienne une loi universelle. L'homme n'a par conséquent de devoirs qu'envers l'homme, qu'envers autrui, avec qui il est lié essentiellement, intrinsèquement par le sentiment de sympathie (au sens de pâtir avec sympathie qui est une disposition naturelle qui favorise la moralité Or la dimension impérative du devoir peut être seulement expliquée par l'organisation des hommes en société. [...]
[...] C'est-à-dire que l'homme ne peut vivre en autarcie, son appartenance à une communauté est nécessaire à son existence. C'est la raison pour laquelle, aujourd'hui encore, nous vivons en société, même si sa forme a évolué et ne cesse de changer. Alors, sans aller jusqu'à affirmer la sociabilité naturelle de l'homme, il n'en demeure pas moins qu'il est d'emblée socialisé, du fait de ses liens aux autres individus qui font vivre la société dans laquelle il naît Les individus participent à la société comme participent à un corps les cellules. [...]
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