Une société humaine n'est pas qu'un simple rassemblement d'hommes. Dans la politique d'Aristote, l'homme est par nature un animal politique. Il a le logos, le sens du bien et du mal, du juste et de l'injuste. De plus, il n'est pas un être autarcique. Pour Platon, l'absence d'autarcie est propre à la nature de l'homme (...)
[...] Le plus grand Tout est l'univers. Pour lui, il y a des circonstances où le Tout vaut plus que la partie n'est pas valable. Descartes dit que la raison calcule. D'un côté elle met le bien fait à l'État par son sacrifice et de l'autre le mal fait à soi-même. Si elle penche du côté du mal, alors il ne faut pas se sacrifier. Au contraire, si la raison penche en la faveur de l'État alors le sacrifice est bon. [...]
[...] L'État existe là où la société est divisée en classes sociales économiquement antagonistes. Pour Marx, l'État n'est jamais neutre, mais toujours du côté de la classe sociale dominante. Dans une société sans classes sociales, l'Etat devient inutile, on entre dans la société communiste. Donc, dire un État communiste est un oxymore. Aristote est pour la participation du peuple, c'est-à-dire, pour la démocratie. Chaque citoyen prit à part est un incompétent. Mais ensemble, ils ont un sentiment juste. Pour lui, le Tout n'est pas la simple addition des parties. [...]
[...] Jusqu'au 18ème siècle, l'État c'est le corps social. Le chef est celui à la tête du groupe. A partir du 19ème siècle apparaît une deuxième conception de l'État. L'État n'est plus la société en tant qu'elle est organisée, mais une sorte d'organisation au pouvoir au-dessus de la société. Il y a donc distinction entre la société et l'État. Si on définit l'État ainsi, on peut envisager une société sans État et on peut contester et critiquer l'État lui-même. Il y a des sociétés sans État. [...]
[...] De plus, pour lui il y a une inégalité entre les plaisirs des grands et des petits. Les petits plaisirs sont avilissants. Dans la société moderne décrite par Tocqueville, les citoyens sont des mineurs, des enfants, car le pouvoir politique est tutélaire. Pour Kant, être majeur c'est penser par soi-même. Le mineur laisse les autres penser à sa place. Mais le pouvoir est doux, donc on ne se révolte pas. Il nous enlève le trouble de penser c'est à dire que l'on ne pense plus à nos malheurs, comme dans le meilleur des monde d'HUXLEY. [...]
[...] Ils acquièrent une certaine sureté. L'État protège ses citoyens. Mais il existe deux cas où la vie des citoyens peut être exposée légalement : -la peine de mort -la guerre Si l'État est en danger, il n'hésitera pas à sacrifier un membre pour perdurer. Aujourd'hui, on pense l'inverse : la vie du citoyen est plus importante que la vie de l'État. IV. Problème de l'égalité. Il faut ici parler de Tocqueville. Pour lui, l'État moderne se caractérise par une passion de l'égalité. [...]
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