Selon le sociologue Durkheim, la conscience morale personnelle vient d'une « conscience collective » qui représenterait les exigences de la vie en société.
En effet, selon Freud, les règles permettent la cohésion du groupe en étouffant les pulsions de l'homme. S'il n'agissait que par intérêt, aucune union ne serait possible et la société n'existerait pas. Pour atteindre, sur le long terme, le bonheur et la civilisation, les hommes doivent d'abord sacrifier leurs pulsions (...)
[...] Beaucoup de celles-ci empruntent certes aux sociétés des promesses de sanctions pour celui qui agit mal, et de récompenses pour celui qui agit bien, mais beaucoup de "devoirs" deviennent des impératifs moraux qu'on ne peut pas faire semblant d'accomplir si on croit en un Dieu qui sait tout, agir sans conviction est inutile puisqu'il peut lire dans nos intentions . Dans la religion chrétienne par exemple, le pardon occupe une place importante. C'est à la fois un don à celui qui nous a blessé, et à soi-même. Certains devoirs, ceux de la morale à proprement parler, proviennent de notre conscience et de notre raison. [...]
[...] La société ne nous dicte pas tous nos devoirs : certains en viennent, certains s'y opposent. Le sens moral diffère plus ou moins d'une personne à l'autre, mais cela dépend essentiellement de l'empathie de chacun et pas de sa raison : celle- ci, dès lors qu'on applique la méthode de Kant, permet de créer des règles applicables à tous. La société idéale devrait permettre à chacun de développer son sens moral et, dans la limite des impératifs de la vie en groupe, de choisir ses devoirs, qui seraient ainsi d'autant plus impératifs qu'ils viendraient entièrement de soi-même, consciemment ou inconsciemment. [...]
[...] Dissertation de philosophie La société nous dicte-t-elle tous nos devoirs ? Avant l'avènement des sociétés, l'être humain n'avait pour devoir qu'une pulsion animale : survivre et défendre sa progéniture, pour assurer la survie de l'espèce. C'est dans ce but que les premières sociétés naquirent, appliquant le principe l'union fait la force Mais elles créèrent aussi de nouveaux devoirs nécessaires à la cohabitation. Selon Rousseau dans le livre I du Contrat Social, c'est ce passage d'un état de nature à un état civil qui fit quitter à l'homme la condition animale, substituant la liberté naturelle et la possession par le droit du plus fort, à la liberté civile et à la propriété réelle. [...]
[...] Selon le sociologue Durkheim, la conscience morale personnelle vient d'une conscience collective qui représenterait les exigences de la vie en société. En effet, selon Freud, les règles permettent la cohésion du groupe en étouffant les pulsions de l'homme. S'il n'agissait que par intérêt, aucune union ne serait possible et la société n'existerait pas. Pour atteindre, sur le long terme, le bonheur et la civilisation, les hommes doivent d'abord sacrifier leurs pulsions. Ainsi, certains devoirs nous sont imposés par la loi. [...]
[...] Mais peut-on réduire la morale aux simples mœurs ? En effet, les devoirs moraux peuvent parfois s'imposer à nous de façon impérative, presque avec violence, et y désobéir ne crée par qu'une peur du rejet mais surtout des remords. Ces devoirs ne correspondent donc pas simplement à des règles à respecter pour appartenir à une société. Le véritable devoir moral, selon Kant, vient de l'intérieur de nous et nous transcende. Il représente une obligation à laquelle, certes, on peut échapper, mais non sans susciter des remords. [...]
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