Mais qu'est ce que la douleur? Qu'est ce que son expérimentation nous apprend ? Est-elle l'exact antagoniste du plaisir ? Ou existe t-il une zone grise entre ces deux extrêmes? Existe t-il un seuil de basculement entre le plaisir et la douleur ? Et que connaissons nous de la douleur? De son effectivité organique? Comment se manifeste t-elle sur le plan physiologique, biologique, biochimique ? Selon quelles modalités est-elle reçue et traitée par le système nerveux? Et enfin, sommes nous capables de saisir sa localisation précise ? Ou ne pouvons nous la localisé qu'à travers une sensation diffuse et difficile à cerner?
[...] » Ce que Wittgenstein appel le « comportement » de douleur, c'est l'ensemble des qualifications disponibles dans l'expression de la douleur, que cela soit par le cri, le geste ou le langage. Cependant, il va plus loin. Nous pouvons penser, d'après cette première remarque, que les corps animés sont les seuls à pouvoir ressentir de la douleur. Mais le critère qui permet la sensation de douleur est il vraiment corporel ? Est-ce vraiment le corps qui a mal ? Selon Wittgenstein, l'âme est la première impacté par la douleur. Un corps sans âme ne peut pas ressentir de douleur. [...]
[...] Pour David Hume, la quête du plaisir et la fuite de la douleur sont les fins absolues de l'action humaines. Ce principe physiologique strict est le moteur de toutes les entreprises, il se situe en amont de la délibération rationnelle sur le bienfaits d'une action (Enquête sur les fondements de la morale, Hume Tout comme le questionnement philosophique, la matérialité de l'homme ne semble pas pouvoir échapper au rappel sensoriel constant du plaisir et de la douleur. Mais qu'est ce que la douleur? [...]
[...] Néanmoins, le langage permet une communion entre les sensations d'individus différents. C'est ce que Wittgenstein exprime dans la suite de son exemple sur la couleur rouge, au paragraphe 273. Le mot rouge est un mot face auquel nous sommes tous confrontés. Mon impression du rouge est peut-être différente de l'impression de mon voisin, mais est ce pour cela que je dois avoir un autre mot pour désigner ma propre impression du rouge ? Wittgenstein préconise plutôt l'attitude rationnel suivante : « Le mot rouge désigne quelque chose connus de nous tous, mais aussi, pour chacun de nous, quelque chose qu'il est le seul à connaître. [...]
[...] Est-elle l'exact antagoniste du plaisir ? Ou existe t-il une zone grise entre ces deux extrêmes? Existe t-il un seuil de basculement entre le plaisir et la douleur ? Et que connaissons nous de la douleur? De son effectivité organique? Comment se manifeste t-elle sur le plan physiologique, biologique, biochimique ? Selon quelles modalités est-elle reçue et traitée par le système nerveux? Et enfin, sommes nous capables de saisir sa localisation précise ? Ou ne pouvons nous la localisé qu'à travers une sensation diffuse et difficile à cerner? [...]
[...] La douleur peut être tout à la fois prégnante, diffuse, disposer d'une matérialité irrévocable et être difficile à saisir précisément, que ce soi par moi ou par l'autre. Dans la philosophie du langage de Wittgenstein, elle est l'attribut exclusif des être animés, doués d'un principe vital, qui permet à la sensation d'advenir en eux. Le corps seul n'est pas enclin à la douleur. L'âme au contraire, est le lieu de la localisation de la douleur. Lorsque nous avons mal, ce n'est pas la main qui à mal, mais bien le « moi » dont la main fait partie. [...]
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