Dans les sociétés contemporaines, cette expression est omniprésente. La religion en fait son principal cheval de bataille, les hommes politiques l'utilisent afin d'agrémenter leur discours et le rendre convaincant, cette expression est devenue si banale, qu'il n'est pas rare de la retrouver dans des films tellement sa portée est grande. Toutefois nous pouvons remarquer que peu de personnes en connaissent réellement le sens. Il est bon de nos jours de « croire en homme » pour ne pas passer pour marginal, de s'intégrer à la masse. Probablement malgré elle ou toute fois sans réelles convictions, dirions-nous.
[...] Il y a donc une part d'injustifiable dans l'homme et c'est cet injustifiable qui peut ne pas nous faire croire en l'homme. L'homme est-il finalement méchant ? Comment ne pas penser aux croisades du Moyen Age ? Aux multiples guerres de religions ? Aux crimes nazis qui font allusions à une barbarie organisée, rationalisée, industrialisée ? Aux génocides ethniques ? L'homme souhaite le pouvoir et dominer son monde au détriment des autres. Mais ces crimes ne doivent pas être généralisés à l'ensemble de l'humanité c'est pourquoi Sartre propose son point de vue : Il affirme le caractère non justifiable absurdité de l'existence humaine, Nous faisons donc preuve d'une responsabilité totale, nous devons effectuer des choix absolument libres au terme desquels nous choisissons notre version préférée. [...]
[...] Que signifie l'expression Croire en l'homme ? Dans les sociétés contemporaines, cette expression est omniprésente. La religion en fait son principal cheval de bataille, les hommes politiques l'utilisent afin d'agrémenter leur discours et le rendre convaincant, cette expression est devenue si banale, qu'il n'est pas rare de la retrouver dans des films tellement sa portée est grande. Toutefois nous pouvons remarquer que peu de personnes en connaissent réellement le sens. Il est bon de nos jours de croire en homme pour ne pas passer pour marginal, de s'intégrer à la masse. [...]
[...] Mais l'homme, comme nous allons le voir par la suite, n'est pas seulement un être de besoin, mais aussi un être de désir et de volonté. Prenons un exemple simple: l'acte de se nourrir prend la majeure partie du temps la forme d'une pseudo-cérémonie. (Grande table, convives, mets raffinés etc.) Il ne se résume donc pas à un simple être de besoin. Vient ensuite le désir. C'est une tendance éveillée par l'imagination, qui nous pousse à chercher la satisfaction constante. On peut aussi bien rechercher des éléments matériels que spirituelles, avec un seul but : le plaisir. Pour terminer nous pouvons parler de la volonté. [...]
[...] Ainsi, une première ambiguïté apparaît : l'expression croire en l'homme peut paraître injustifiée puisque son existence est certaine. Il faut donc s'attarder sur le sens du mot homme ici. Le terme d'homme renvoie tout d'abord au genre humain, à l'espèce humaine. C'est à dire différent de l'animal par sa nature même. En outre humain s'oppose aussi bien à non-humain qu'à inhumain. Ceci signifie que la notion d'homme a aussi une dimension morale. Et je pense que c'est ici toute l'importance du sujet. [...]
[...] Par ce jugement, on témoigne d'un doute quant à la capacité de l'homme à bien agir. On considère alors que les hommes ne sont pas nécessairement moraux et peuvent être dangereux pour eux-mêmes. La question consiste alors à déterminer ce que c'est qu'accorder à l'homme une valeur en se demandant quel sens il faut alors donner au terme d'homme. Un problème majeur peut alors apparaître : effectivement la croyance est source d'erreur, l'homme en croyant à lui-même sans chercher à se comprendre ne fuit-il pas une réalité ? [...]
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