Siècle des lumières, l'esclavage, abolition, religion, Homme
Le mot «esclave » vient du latin « sclavus », qui donna progressivement le nom des peuple d'Europe centrale et orientale ; les « slaves ». Cela s'explique par le fait que durant le moyen-âge, à Venise, il y eut beaucoup de d'esclaves qui était des slaves des Balkans. En effet l'esclave est une personne qui peut être vendu, acheté ou échangé, il ne possède aucun droit, sont privés de liberté, et appartiennent à des maîtres. A l'époque des lumières, soit la mort de Louis XIV en 1715 à la fin de la révolution française en 1799, les européens veulent développer leurs colonies établies en Amérique, mais ces derniers doivent faire face à une pénurie de main d'œuvre, provoqués par une baisse constante du nombre d'indiens en Amérique, due aux massacres perpétrés par les colons, mais aussi aux maladies qui ont décimé les populations autochtones. Les européens ont alors eut recours à l'importation de 7 à 8 millions d'esclaves venu d'Afrique durant ce siècle. Cela nous montre que la traite des esclaves est une pratique très répandu, et qui fait partie des activités socio-économique de l'Europe. Mais un des pays qui la compose, la France, regroupe une communauté d'intellectuel qui se réunit dans des salons pour débattre sur la religion, la morale et la politique. Ces derniers prônent la tolérance, la raison, l'égalité, et la liberté individuelle de chacun. Ainsi le principe même de l'esclavage et ses conséquences sont dénoncé par les philosophes des lumières, qui voient cet asservissement comme ne pouvant faire partie de la société qu'ils défendent et réclament. L'abolition de cette pratique, en d'autre terme mettre fin officiellement au fait que des hommes puissent avoir un droit de propriété sur leur semblable, est alors demandée par un bon nombre d'entre eux.
[...] En effet le vieillard raconte dans son journal la capture d'écossais par un bateau anglais, ainsi que leur mise en esclavage. Mais ici le vieil homme, se présentant comme antiabolitionniste et pro-esclavagiste, est choqué par le fait que des blancs puissent devenir esclave. L'anti- abolitionnisme se présente alors comme étant aussi représentative d'une pensée raciste, qui trouve ses racines, selon Jean Ehrard dans son livre Lumières et esclavage, dans la Genèse au chapitre X. En effet ce passage raconte une histoire de malédiction dont serait victime les noirs d'Afrique ; Noé a voulu punir son petit-fils Canan pour s'être moqué de sa nudité, Canaan étant le fils de Cham, père des africains. [...]
[...] Selon les antiabolitionnistes l'esclavage participerait à la diffusion de la civilisation à travers le monde. En effet pour les européens de l'époque un peuple civilisé est un peuple qui a reçu une éducation chrétienne. L'église joue donc un rôle important dans la pratique de l'esclavage par le processus d'évangélisation qu'elle met en place à partir du XVe siècle en Afrique, et du XVIIe au XIXe siècle en Amérique. L'église et l'Etat étant liés, Louis XIV promulgua en mars 1685 un recueil d'édits, déclarations et arrêts concernant les esclaves nègres de l'Amérique aussi appelé le Code noir. [...]
[...] La Société envoya une pétition le 28 février 1832 à la chambre des députés et celle des pairs, pour comme il y ait écrit provoquer une loi qui fixe légalement les conditions de l'affranchissement, et qui ne laisse pas à l'arbitraire des autorités coloniales le sort des malheureux patronés Les soutiens pour l'abolition définitive de l'esclavage sont de plus en plus nombreux, surtout lorsque la Monarchie de Juillet août 1830-24 février 1848) prend fin. Un nouveau régime politique lui succède ; c'est la IIe république (du 24 février au 11 décembre 1848), Victor Schœlcher devient alors sous-secrétaire d'Etat à la marine et aux colonies. Ce dernier, président de la commission sur l'abolition de l'esclavage, met un terme à cette pratique par un décret signé le 27 avril 1848. Pour conclure le siècle des Lumières a permis de grands changements politiques et sociaux. [...]
[...] D'après Alain Clément dans La croissance en économie ouverte (XVIIIe-XXIe siècles) : hommages à Jean-Charles Asselain ; Ce commerce est relativement rentable pour les négriers, les taux de profits tournent en moyenne autour de 6 à et pour les planteurs les taux de profits sont de l'ordre de 3 à »Autrement dit si la France abolissait l'esclavage et la traite, ces derniers perdraient une partie non négligeable de leur chiffre d'affaire, de plus le coût de revient de l'exploitation augmenterai puisqu'ils seraient obligé de n'embaucher que des employés rémunérés. Les esclavagistes ne se soucie pas de la question morale que pose l'esclavage, pour eux la France serai gravement touché par sa suppression car les colonies, qui lui rapporte de l'argent, serai moins rentable, et ce face à la concurrence internationale. Car c'est bien là aussi un des arguments des antiabolitionnistes ; la France serai désavantagée face aux autres nations qui elles continuent de pratiquer l'esclavage. [...]
[...] Le premier est Père Labat ; un prêtre vivant en Martinique qui est à la tête d'une sucrerie, et dont beaucoup de travailleurs sont des esclaves. Selon lui la preuve qui attesterait de la sauvagerie des noirs serait leur dance, car leurs gestes serait proche de ceux des animaux. Par cet exemple Père Labat insinue que l'esclavage est légitime car cette pratique consiste à faire d'une personne sa propriété, hors puisque le prêtre ne les considère pas comme de vrai humain, l'homme blanc pourrait les posséder. [...]
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