Cette dissertation est un sujet de type Bac en philosophie et propose un raisonnement problématisé et construit en réponse au sujet ''nos sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?'' en argumentant avec des concepts normalement abordés en cours de terminale et des références aux philosophes.
[...] Elles sont en effet assimilées par immersion, par `'ouï-dire'', ou par enseignement. Toutefois, il est légitime de se demander si ces vecteurs se valent, s'ils amènent des savoirs véritables et tout à fait objectifs, c'est-à-dire des vérités générales. Ensuite, on peut distinguer différents types d'expériences sensorielles. Celles données par les cinq sens sont toutes différentes mais il y a aussi celles qui sont liées à la société en elle-même. De fait, l'immersion dans celle-ci et le contact avec les individus la composant nous aident à assimiler un savoir-vivre, qui s'apprend et s'éduque (s'adresser aux autres suivant les situations, se tenir correctement à table). [...]
[...] D'autre part, les sens ne sont pas partagés par tous. Un aveugle peut ainsi avoir une connaissance assez complète car son corps évolue pour développer un système pour remplacer le sens déficient. L'homme est donc celui qui réussit, à partir d'expériences sensorielles, à développer un raisonnement, amenant à la culture. Les sens sont donc nécessaires pour obtenir le fondement de notre connaissance mais pas suffisant pour en tirer l'ensemble de notre connaissance, en particulier des faits suprasensibles, c'est-à-dire non remarquables par nos sens. [...]
[...] Selon lui, la raison est première sur l'expérience dans la constitution de la connaissance. Il faut préciser que ce courant a été inspiré par le scepticisme. Ce dernier montre que les expériences ne sont faites que par la raison. La seule chose que l'on sait c'est que l'on existe mais on n'a pas de certitude que le monde qui nous entoure ne soit pas modifié par notre prisme déformant personnel. Ainsi, les expériences sensorielles ne sont pas universelles et la connaissance va de pair avec l'expérience sensitive. [...]
[...] Celles-ci ont pour but d'être tout à fait vérifiables et vouées à l'éducation intellectuelle. Par conséquent, elles doivent être vraies, d'autant que l'on peut parfois en faire l'expérience personnellement. Ainsi, il serait difficile d'acquérir n'importe quel savoir sans passer par les sens. C'est en effet cette thèse qui est défendue par les empiristes. Certains philosophes ont tenté de montrer que les connaissances sont issue d'expériences de notre passé. En effet, l'empirisme est un courant philosophique qui a des prémices dès l'Antiquité grecque mais dont les principaux chefs de file ont été Bacon, Hobbes ou encore Locke. [...]
[...] Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ? Dès notre naissance, le premier contact avec l'extérieur a été fait par les sens. Cinq selon Aristote, ils sont la réception de stimuli extérieurs qui ne demande pas de réflexion. Nous avons pu dès lors éprouver des sensations et concevoir une réalité matérielle. Dans cette optique, nous n'avons pas besoin de nous déplacer, d'étudier le monde qui nous entoure, mais le sentir, le contempler, le gouter, etc. [...]
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