Cogito, Descartes, certitude, méthode cartésienne, connaissance, Saint Thomas d'Aquin, Méditations métaphysiques, rationalisme, croyance
Pour Descartes, le cogito est la première certitude indubitable. Cette conception fait référence à la fois à son rationalisme et à son fondationnalisme.
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Toutefois, non seulement cette connaissance se révèle-t-elle pertinente, selon Descartes, mais le cogito permet de passer à un autre stade de la démonstration cartésienne : un raisonnement de type ontologique.
[...] En effet, le cogito est ce qui est : cogito ergo sum, ce qui signifie que la vérité du cogito se révèle dans l'être lui-même. Or douter de l'être, c'est douter du cogito et inversement ; c'est précisément ce qui s'avère impossible dans le cadre du cogito, dans la mesure où c'est heurter non seulement le sens commun, l'expérience, mais heurter la vérité logique (ou le principe de non-contradiction) et la vérité de Dieu, principe premier déjà consacré chez Aristote. En ce sens, le cogito s'avère en effet la première certitude indubitable sur les plans épistémologique, méthodologique, ontologique, logique et théologique. [...]
[...] En quel sens peut-on dire, selon Descartes, que le cogito est la première certitude indubitable ? En quel sens peut-on dire, selon Descartes, que le cogito est la première certitude indubitable ? Pour Descartes, le cogito est la première certitude indubitable. Cette conception fait référence à la fois à son rationalisme et à son fondationnalisme, dont toute la métaphysique cartésienne est imprégnée, et en particulier ses réflexions sur le cogito dans ses Méditations. Les deux perspectives sont certes proches, voire congruentes. Le rationalisme peut être en effet défini épistémologiquement comme la croyance selon laquelle la raison est l'unique moyen à pouvoir légitimer fondamentalement tout discours à portée épistémique. [...]
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