Généralement, celui qui envie le bonheur d'autrui ne se rend lui-même pas compte d'être dans la plénitude, la félicité, le bonheur. Il dit alors d'autrui : « il a tout pour être heureux ». Il se permet un jugement sur l'apparence extérieure d'une personne car elle semble avoir une famille formidable, des mais merveilleux, une situation professionnelle confortable, de l'argent… Mais il juge cela source de bonheur par rapport à lui-même. Qu'en est-il pour l'autre ? Y aurait- il des raisons pour être heureux, une situation qui rend heureux ? Le verbe avoir de l'expression « il a tout pour être heureux » supposerait donc qu'on possède de quoi être heureux et non qu'on l'est. Quant au « tout », qu'entend-on par ceci ? Le « tout » est purement subjectif. Il dépend de la personne qui juge, de ses désirs, de sa culture… L'auteur l'expression se figure ce qui ferait son bonheur sans prendre en compte la subjectivité d'autrui. En ce sens, le « tout » que l'autre possède n'est autre que ce que l'auteur souhaite posséder ou ce qui semble lui manquer. Ainsi, le bonheur ne serait pas une valeur un universelle mais une affaire personnelle ; la conception du bonheur est propre à chacun. Mais alors, en quoi la vie est-elle une quête permanente de ce bonheur ; et pourquoi cette notion de bonheur implique-t-elle d'autres notions indispensables comme la moralité et la politique. Nous verrons dans un premier temps en quoi la vie est une recherche constante du bonheur ; puis nous étudierons la relation entre le bonheur et la moralité puis enfin la connivence avec la politique et la société.
[...] Quand un Etat fait cela, on le nomme Etat totalitaire. Le bonheur pour tout un Etat est donc une utopie. Néanmoins, ne pouvons-nous pas rechercher un bonheur autre ? Hautement permanent ? Les croyants ont la certitude qu'aucun bonheur n'est possible dans leur vie sur terre, car le péché originel commis par Eve puis Adam est irréparable. Cependant, la croyance au pardon de Dieu et dans un paradis éternel est une promesse à un bonheur illimité, transcendant et sans alternative possible. [...]
[...] Devoir de philosophie sur le bonheur Quel est le sens de l'expression Il a tout pour être heureux ? Généralement, celui qui envie le bonheur d'autrui ne se rend lui-même pas compte d'être dans la plénitude, la félicité, le bonheur. Il dit alors d'autrui : il a tout pour être heureux Il se permet un jugement sur l'apparence extérieure d'une personne, car elle semble avoir une famille formidable, une situation professionnelle confortable, de l'argent Mais il juge cela source de bonheur par rapport à lui-même. [...]
[...] De ce fait, il faut à l'homme heureux des amis, une famille. Bien des films hollywoodiens montrent ces désirs de puissance et de richesse anéantis pas une solitude étouffante. Autrui est donc indispensable au développement de soi-même et donc à son bonheur. Le bonheur est une fin politique même si pour l'atteindre, les moyens divergent. Toutes les autres fins comme la paix, la liberté, la justice, etc. ont un sens par rapport à la véritable condition éthique: le bonheur. Alors, on peut justifier toute barbarie : la guerre, l'esclavage, le génocide juif C'est dans la recherche d'un bonheur futur que l'on accomplit ces actes inadmissibles aujourd'hui. [...]
[...] Pour certains, le Bien souverain aurait quelque chose de visible (richesse, honneur, noblesse ) et bien souvent le sujet change d'opinion : une fois malade, il estime que le bonheur est dans la santé, le pauvre dans la richesse Mais tous s'accordent sur le fait que le bonheur est la valeur privilégiée, car elle donne un but, un sens à la vie et aux autres valeurs : le Bon, le Vrai et le Beau. Le bonheur est donc une richesse de vie ultime, une valeur supérieure. L'Hédonisme résume cela ; cette thèse philosophique défendue par Aristote et Epicure définit le bonheur comme le but ultime de l'existence humaine. Mais pour ressentir le bonheur, il faut avoir une conscience donc être humain. [...]
[...] Mais le bonheur n'est-ce pas ce que le peuple français cherchait lors de la Révolution française ? La liberté peut apparaître comme une marque ; ce que tout homme cherche, c'est le bonheur. [...]
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