Dès le commencement, Sénèque veut choquer pour activer la prise de conscience. Il s'adresse à un homme âgé proche de la mort et lui montre tout le temps qu'il a perdu pour des futilités alors qu'il demeure, dorénavant, irrattrapable. Le fait de s'adresser à un vieillard provoque chez le lecteur une prise de conscience rapide dans la mesure où il se compare et s'identifie à celui-ci et espère ne jamais connaitre la même situation (...)
[...] Selon Sénèque, l'homme peut réagir autrement. Il doit suivre sa raison pour vivre entièrement malgré qu'il ne puisse rien face au destin. Ainsi, Sénèque propose deux visions différentes dans la dernière phrase. La première est de se savoir mortel et, par conséquent, faire des bons choix. La seconde est de se savoir immortel et donc de chercher vainement ce qu'on n'ait jamais sur d'obtenir. Dès lors, la thèse de Sénèque consiste à prendre le premier chemin pour vivre pleinement et connaitre le bonheur. [...]
[...] Ainsi, l'homme ne s'affirme pas et forme, par conséquent, l'une des causes de ce qui lui échappe. Malgré le désir de l'homme de montrer qu'il n'a pas perdu tout son temps et, dès lors, qu'il a accomplit quelques exploits, il s'aperçoit aussi de tout ce qui lui a échappé. Dès lors, Sénèque montre que l'homme est libre de ses actions et qu'il peut, si volonté il y de donner un sens à sa vie dans la mesure où il ne demeure pas perpétuellement dans des actions insignifiantes. Mais cette liberté est fragile notamment à cause d'autrui. [...]
[...] Pour que tous les hommes puissent s'identifier au vieillard, Sénèque prend soin de prendre pour exemple un homme tout à fait banal. L'homme ordinaire perd son temps en attribuant de l'importance à des choses qui n'en n'ont aucune. Il se crée des soucis : le créancier fait allusion aux dettes, la maitresse au mensonge et à la cachoterie, les esclaves à un personnel à administrer Dès lors, l'homme se perd en futilité et, par conséquent, perd du temps qui lui est compté. [...]
[...] Sénèque montre, tout d'abord, que les hommes perdent leur temps en choses inutiles (ligne 1 à pour mettre ensuite en évidence que notre liberté est fragile (ligne 9 à 16) pour, enfin, exposer sa thèse (ligne 16 à 21). Ligne 1 à 8 ( Dans la foule [ ] que tu n'en comptes) : Dès le commencement, Sénèque veut choquer pour activer la prise de conscience. Il s'adresse à un homme âgé proche de la mort et lui montre tout le temps qu'il a perdu pour des futilités alors qu'il demeure, dorénavant, irrattrapable. [...]
[...] Mais autrui n'est pas seulement la cause de cette privation de liberté. Selon Sénèque, les sentiments ne sont pas inconnus à cette cause. La douleur, la joie, le désir et la flatterie sont autant de sentiments qui condamnent l'homme à l'absence de liberté. Ligne 16 à 21 (Quelles en sont [ ] vous désirez tout) : Dès lors, Sénèque se questionne sur les causes cette mort prématurée. Sénèque présente la fin de l'extrait comme un constat, une leçon à en tirer. [...]
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