Le pouvoir a toujours suscité chez les hommes un très grand intérêt. Dans toutes les époques des guerres sont survenues pour avoir le Pouvoir. De l'Empire romain à Napoléon Bonaparte et également pendant la Renaissance : les hommes ont toujours voulu contrôler d'autres hommes. Cette envie a toujours existé d'un point de vue politique comme d'un point de vue religieux. En Europe, la religion protestante a pendant longtemps été persécutée par les catholiques voulant s'assurer de la suprématie de leur religion. Malheureusement, cette quête du pouvoir a toujours induit la douleur, la souffrance, la haine des hommes. En d'autres termes, le pouvoir a toujours été lié au mal et vice versa. D'ailleurs, le mal tire de cette relation un bénéfice net puisque les hommes se font souffrir entre eux pour obtenir le pouvoir par le mal.
[...] Mais par la suite il se rend compte que le mal qui l'a envahi lui bénéficie énormément : il a obtenu le Pouvoir. Dès lors le mal est secondé par l'homme qui n'est plus seulement victime d'une séduction, mais acteur du mal. Macbeth est persuadé d'avoir un total contrôle, mais il n'en est rien. Car ce que recherche le mal c'est le néant absolu la destruction de tout. Et Macbeth lui va contribuer à cela en croyant contribuer à sa propre existence. [...]
[...] Par exemple dans la tragédie de Shakespeare intitulée Macbeth, les sœurs fatales bien que repoussantes dans leur apparence, leur discours est attirant, Banquo I-3 Cher seigneur, pourquoi sursauter, sembler craindre des choses qui sonnent si beau ? Le mal par ce discours suggère c'est-à-dire qu'il n'impose rien et laisse sur ce discours un voile, qui fera émerger en l'individu un désir intense. Ici les sœurs fatales sont l'incarnation du mal, c'est lui qui orchestre toute la scène et qui rend ce discours implicite, mais séduisant pour Macbeth : Sorcière 1 IV-1 Venez mes sœurs égayer ses esprits, et montrons le meilleur de nos distractions. [...]
[...] Néanmoins sachant ce qu'ils faisaient ils ne se sont pas révoltés pour autant et ils ont continué leurs exactions sans aucun état d'âme. Comment des hommes peuvent-ils accepter de nier leur humanité ? Que faire pour rendre l'homme responsable et censé face à ses désirs ? Comment contrer l'envie d'acquérir le Pouvoir absolu que le mal nous suggère ? [...]
[...] Il se renferme sur lui et refuse de craindre et cache ses craintes derrière un courage guerrier. Mais la stratégie du mal, en lui ayant fait miroiter le Pouvoir, l'a leurré : elle lui a donné l'illusion d'une puissance sans limites. De ce fait Macbeth ne se sent plus homme et nie son humanité : il va dès lors rentrer dans un monde parallèle et inhumain dans lequel il va semer la terreur et la mort, recherchant constamment le néant. Et l'unique moyen qu'il aura pour en sortir sera sa propre destruction. [...]
[...] Séduisant, il suggère, tente et attire, captive la raison et, se posant au milieu du temps, il fait miroiter à l'homme le Pouvoir - Eliette Abecassis Le pouvoir a toujours suscité chez les hommes un très grand intérêt. Dans toutes les époques des guerres sont survenues pour avoir le Pouvoir. De l'Empire romain à Napoléon Bonaparte et également pendant la Renaissance : les hommes ont toujours voulu contrôler d'autres hommes. Cette envie a toujours existé d'un point de vue politique comme d'un point de vue religieux. [...]
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